Annoncé blessé par ton club pour une durée de 4 à 6
semaines, tu retrouves les terrains et
marques qualifiant ainsi ton West Ham de cœur. Alors qu’en ce moment là, notre
équipe nationale peine à se qualifier dans la compétition continentale en
Guinée Equatoriale. Tu t’es rétabli plus tôt que prévu. Peut être que les
anglais ont une médecine miraculeuse, pour reprendre les mots du
sélectionneur national, surpris par ton retour si vite. En tout cas, tu t’es
foutu de nous. Par respect au peuple sénégalais, tu devais dire non à Sam quand
il a voulu te faire entrer.
Nous avons bien pris le temps de lire ta publication sur ton
compte facebook. Les commentaires, tu en as vu de toutes les couleurs. Et Cette
phrase a attiré mon attention : Ne
doutez jamais du lion qui sommeille en
moi.
Dites nous une seule raison Diaf de ne pas douter de ton
patriotisme, une seule. Ou bien alors tu ignores la définition du mot
patriotisme, son sens réel. Un petit rappel alors : Le patriotisme, c’est
défendre sa nation jusqu’au sacrifice suprême, c'est-à-dire la mort.
Actuellement tu dois avoir honte, toi qui criais tout haut
que tu avais ta place dans cette équipe du Sénégal. Tu viens de réduire en
néant tout le bien que les sénégalais pensaient de toi. Et ton acte nous a fait
penser à Feu Jules François Bocandé. Qui ne se rappelle pas de sa belle leçon
de patriotisme ?
Il a insulté un arbitre
pour retrouver ses coéquipiers en équipe nationale, avec comme souci de
faire qualifier son pays. Le même week end de la rencontre de l’équipe
nationale, son club, le FC Metz voulait le garder parce qu’ils avaient une
rencontre de coupe de France. Il a pris ce carton une semaine auparavant pour
venir qualifier son pays. Oh, ESSAMAY
nous manque. Des ESSAMAY nous en voulons pour que notre belle nation puisse
briller encore et toujours.
Nous pensons aussi au cas CAVANI, en 2012 lors des
éliminatoires de la Coupe du monde, il a préféré être licencié par son club que
de ne pas répondre à la convocation de son pays. Pourtant son club était en
course pour le titre.
Aujourd’hui, le même cas de figure s’est présenté avec toi.
Mais malheureusement, tu n’as pas voulu suivre les pas de tes ainés. Au
contraire, tu as préféré comploter avec ton club contre le pays qui t’a vu
naître. Prétextant que tu es blessé et qu’il t’est même impossible de prendre
l’avion. Tu ne peux pas prendre l’avion, Oui, mais tu peux monter dans une
limousine, aller s’entrainer, participer à un match de cup et marquer pour ton
club. Diafra, tu devrais être déclaré ennemi de la nation. N’est pas patriote
qui veut.
Nul n’est indispensable, peut être tu l’avais oublié. Nous
espérons que tu as d’autres arguments à faire valoir pour rectifier le tir. Si
ce n’est d’ailleurs pas trop tard.
Comme disait l’autre : Le football est une balle en
caoutchouc, une fois tombée, ça rebondit. La nation, une balle en vert, une
fois tombée, ça se casse.
Comprendra, qui pourra.


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