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lundi 19 octobre 2015

Migui MARAME NDIAYE dans Sénégal ça kanam

Guédiawaye: Elle récupère le bébé jeté et lui donne le nom de Mouhamed

Cette bonne action qui mérite d'être soulignée. Il s'agit d'un bébé qui a été abandonné il y a un mois au marché bu bess de Guédiawaye puis récupéré par une dame qui a décidé de l'adopter. Aujourd'hui, le bébé a une famille et une maman. Madame NDIAYE , agent communautaire à Guédiawaye, lui a donné le nom de Mouhamed. Elle dit agir au nom de Dieu.

mercredi 28 janvier 2015

DIAFRA SAKHO, quelle farce ?


Annoncé blessé par ton club pour une durée de 4 à 6 semaines, tu retrouves  les terrains et marques qualifiant ainsi ton West Ham de cœur. Alors qu’en ce moment là, notre équipe nationale peine à se qualifier dans la compétition continentale en Guinée Equatoriale. Tu t’es rétabli plus tôt que prévu. Peut être que les anglais ont une médecine miraculeuse, pour reprendre les mots du sélectionneur national, surpris par ton retour si vite. En tout cas, tu t’es foutu de nous. Par respect au peuple sénégalais, tu devais dire non à Sam quand il a voulu te faire entrer.
Nous avons bien pris le temps de lire ta publication sur ton compte facebook. Les commentaires, tu en as vu de toutes les couleurs. Et Cette phrase  a attiré mon attention : Ne doutez jamais  du lion qui sommeille en moi.
Dites nous une seule raison Diaf de ne pas douter de ton patriotisme, une seule. Ou bien alors tu ignores la définition du mot patriotisme, son sens réel. Un petit rappel alors : Le patriotisme, c’est défendre sa nation jusqu’au sacrifice suprême, c'est-à-dire la mort.
Actuellement tu dois avoir honte, toi qui criais tout haut que tu avais ta place dans cette équipe du Sénégal. Tu viens de réduire en néant tout le bien que les sénégalais pensaient de toi. Et ton acte nous a fait penser à Feu Jules François Bocandé. Qui ne se rappelle pas de sa belle leçon de patriotisme ?
Il a insulté un arbitre  pour retrouver ses coéquipiers en équipe nationale, avec comme souci de faire qualifier son pays. Le même week end de la rencontre de l’équipe nationale, son club, le FC Metz voulait le garder parce qu’ils avaient une rencontre de coupe de France. Il a pris ce carton une semaine auparavant pour venir qualifier son pays.  Oh, ESSAMAY nous manque. Des ESSAMAY nous en voulons pour que notre belle nation puisse briller encore et toujours.
Nous pensons aussi au cas CAVANI, en 2012 lors des éliminatoires de la Coupe du monde, il a préféré être licencié par son club que de ne pas répondre à la convocation de son pays. Pourtant son club était en course pour le titre.
Aujourd’hui, le même cas de figure s’est présenté avec toi. Mais malheureusement, tu n’as pas voulu suivre les pas de tes ainés. Au contraire, tu as préféré comploter avec ton club contre le pays qui t’a vu naître. Prétextant que tu es blessé et qu’il t’est même impossible de prendre l’avion. Tu ne peux pas prendre l’avion, Oui, mais tu peux monter dans une limousine, aller s’entrainer, participer à un match de cup et marquer pour ton club. Diafra, tu devrais être déclaré ennemi de la nation. N’est pas patriote qui veut.
Nul n’est indispensable, peut être tu l’avais oublié. Nous espérons que tu as d’autres arguments à faire valoir pour rectifier le tir. Si ce n’est d’ailleurs pas trop tard.
Comme disait l’autre : Le football est une balle en caoutchouc, une fois tombée, ça rebondit. La nation, une balle en vert, une fois tombée, ça se casse.
Comprendra, qui pourra.



jeudi 22 mai 2014

Basket-Coupe du Maire (Garçons) : SIBAC et DUC complètent le carré d’as

Les quarts de finale de la Coupe du Maire de basket en garçons ont pris fin jeudi, avec les succès du SIBAC et DUC devant ASFA (61-59) et Gorée (68-49).

Les « Universitaires » ont dominé les deux premiers quarts temps, d’où ce score de (39-25) à la pause. Dans le 3e quart, les Goréens tentent de refaire leur retard, en étant plus agressifs en défense et appliqués en attaque. Ils parviennent à mettre 12 points dans ce quart contre 9 pour les Etudiants qui gardent la main (48-37). Le club estudiantin s’impose finalement (69-49). En lever de rideau, SIBAC a pris le dessus sur l’ASFA (61-59). Les Sicapois ont sorti le grand jeu dans le money-time. Douane, USO, SIBAC et DUC, sont les équipes qualifiées en demi-finales.

Résultats : ¼ finale Jeudi 22 mai
SIBAC – ASFA 61-59
Gorée – DUC 49-68
Mardi 20 mai
Douane – HBC 62-44

 USO – Mermoz 52-48

lundi 28 avril 2014

CHEIKH SARR, MAIRE : « GUÉDIAWAYE EST OUVERTE À L'ACTE 3 DE LA DÉCENTRALISATION »


Dans cet entretien, le maire de la ville de Guédiawaye, Cheikh Sarr, soutient que sa localité est prête pour la réforme des collectivités locales, plus connue sous le vocable d'"acte 3 de la décentralisation". Il évoque les difficultés relatives à la mise en oeuvre de cette réforme, l’impact de celle-ci sur le découpage des communes qui constitue un des problèmes majeurs à Guédiawaye.
 
Quel est votre regard sur l’acte 3 de la décentralisation ?
 
Nous pensons que la réforme est bonne. Il faut faire évoluer les textes dans la mesure où le code des collectivités locales a été configuré depuis longtemps. Cela signifie tout simplement qu’il y a des situations, il faut le dire, qui sont complètement dépassées.
 
Vous avez eu la chance de participer aux commissions de travail sur l’acte 3, quelles sont les difficultés rencontrées ?
 
Nous étions sous la contrainte de la chose électorale parce que le processus a été déclenché à un an des élections locales. Pour une réforme de cette envergure, il fallait prendre plus de temps pour que tous les acteurs soient impliqués mais aussi pour que la vulgarisation soit faite comme elle se doit. Nous pensons aussi qu’il fallait donner plus de prérogatives aux collectivités locales avec les moyens qu’il faut. En fait, nous avons des difficultés énormes pour assurer la délégation de pouvoir  parce qu’on nous a transmis les compétences sans nous donner les moyens nécessaires.
 
Est-ce que cette nouvelle réforme aura des impacts à Guédiawaye ?
 
Guédiawaye gardera son statut de ville. D’ailleurs, c’est assez relatif, le territoire du département épousant le territoire de la ville, la ville va assumer les prérogatives de conseil départemental. Mais, il ne faut pas oublier que nous avons cinq communes d’arrondissement à Guédiawaye et elles deviennent des communes à part entière, des communes de plein exercice.  Dans la loi qui a été votée, les prérogatives sont presque les mêmes. Ce sont les décrets qui vont déterminer la répartition des responsabilités. Sinon nous aurons des difficultés dans la mise en œuvre de ces lois. Ce qui veut dire qu’impérativement, il doit y avoir des changements au point de vue de la gestion quotidienne des collectivités locales entre la ville qui jouera le rôle du département et les communes d’arrondissement qui deviennent des communes. Il y aura aussi des impacts par rapport au budget. Au niveau du nouveau code, les ex-communes d’arrondissement vont voir renforcer leurs prérogatives en termes de recettes et des dépenses. Mais pour pouvoir appréhender et quantifier cet impact,  il faut impérativement que les décrets soient précisés afin que la différence puisse se faire entre la prérogative de la ville et celle de la commune. N’empêche, nous sommes prêts à l’accueillir parce que Guédiawaye est ouverte aux innovations. L’essentiel est que cela puisse être quelque chose de positif.
 
A votre avis, est ce que les populations ont été sensibilisées sur la réforme ?
 
La caravane du ministère de l’aménagement du territoire, des collectivités locales est passée par là pour sensibiliser la population. Mais, nous pensons qu’il fallait avoir plus de temps pour entrer dans le fond du débat.
 
Le découpage est un problème récurrent à Guédiawaye, est ce que cet aspect a été pris en compte dans les travaux ?
 
À un moment, au niveau du travail sur l’acte 3 de la décentralisation, il y a une commission qui était intitulée "cohérence territoriale". Cette commission  avait comme prérogative de revoir le découpage. Mais, à un certain moment, cet aspect a été évacué.  Il ne faut pas oublier  que, historiquement, Guédiawaye était avec Pikine dans un grand département. Dans le découpage, vous pouvez voir qu’à Pikine, il y a 16 communes alors qu’à Guédiawaye il n’y en a que 5. Il faut élargir les bases de cette ville parce qu’elle n’est pas grande. La population dépasse 500 000 habitants. Dans ce petit territoire, nous pensons qu’une extension serait bénéfique à Guédiawaye. 

GUÉDIAWAYE : LA DÉMARCHE PARTICIPATIVE COMME MÉTHODE DE GOUVERNANCE.

"Réfléchir, planifier et exécuter ensemble", tel est le crédo du maire de Guédiawaye, Cheikh Sarr, depuis son arrivée à la tête de la ville en juin 2011. Un bel exemple de démocratie participative
Erigé en département depuis 2002, Guédiawaye avec ses 5 communes d’arrondissement (Wakhinane Nimzath, Ndiaréme Limamoulaye, Médina Gounass, Sam Notaire, Golf Sud) est le plus petit département du pays (12 km²). Pour mener à bien ses projets, le maire  de cette ville et son équipe ont choisi d’impliquer la population dans le processus de prise de décision.  Ils optent pour une méthode participative comme outil de gouvernance. Pour le maire, Cheikh Sarr, "on ne peut pas s’enfermer dans un bureau pour régler les problèmes des populations". Il a la "ferme conviction" que "c’est avec l’implication des populations que les politiques vont être appliquées"
 
M. Sarr a par exemple institué la journée d'études municipale. Cette rencontre annuelle est destinée à la préparation du budget de la ville de Guédiawaye. A cette journée, toutes les entités sont invitées à y prendre part : les imams, les délégués de quartier, le mouvement sportif, le mouvement culturel, les experts résidant à Guédiawaye, en plus des services de la ville. À l’occasion de cette consultation, les participants discutent de la répartition du prochain budget de la ville.  
 
En ateliers, ils mettent en évidence les aspects sociaux, les finances locales et les questions institutionnelles. Les conclusions servent de base pour le document d’orientation budgétaire. Une manière pour le maire  d’avoir l’avis de tous. « Cette activité que tout Guédiawaye connait maintenant nous permet d’avoir les avis de toutes les entités sur la manière dont elles veulent voir le budget », laisse entendre le maire, Cheikh Sarr. Pour lui, il est important que les quartiers expriment leurs besoins. « Nous mettons les populations locales au centre de ce que nous faisons parce que nous avons la conviction qu’il faut qu'elles expriment leurs besoins avant que nous ne cherchions à les satisfaire », explique M. Sarr. L’autre objectif visé par les autorités, en faisant intervenir les entités, est la transparence dans la gestion des affaires de la cité. « Nous invitons régulièrement les associations à venir assister aux réunions pour le vote du budget même si elles ne participent pays aux débats », poursuit Cheikh Sarr.
 
A Guédiawaye, le budget est disponible en permanence. Les autorités s’activent à ce que les populations aient la possibilité de le consulter. En partenariat avec l’université de Toulouse, la municipalité a mis en place un système d’information géographique qui permet à la population d’avoir toutes les informations concernant la ville.  C’est dans ce cadre qu’un portail d’informations a été confectionné et le budget ainsi que les informations sur tous les projets sont disponibles à travers ce lien :  "www.guediawaye.org. Pour le maire, c’est pour être conforme avec le code des collectivités locales qui prévoit que tout citoyen a le droit de consulter les délibérations". Il ajoute que« le document du budget est un document public. Il peut être consulté partout, au niveau du cabinet, au niveau du secrétariat. Tous les conseillers ont un document qu’ils peuvent mettre à la disposition des populations. »

jeudi 27 mars 2014

Lettre ouverte au Président Macky sall : Le 25 mars 2014, le peuple voudrait savoir si vous êtes toujours sûr de pouvoir conduire le bateau ?

Après un chaud semestre de contestations de la troisième candidature de l’ancien président Abdoulaye Wade,  le peuple sénégalais a cru sortir du tunnel avec l’élection du Président Macky Sall. Ce fut l’alternance de l’alternance et une autre page s’est ouverte pour ce beau peuple qui s’est levé, uni et déterminé, pour se défendre et reprendre avec hauteur ce qui lui était dû : Son honneur.

Le peuple a ainsi montré sa maturité et le soir du 25 mars 2012, vous fûtes porté à la tête du Sénégal. Avec beaucoup d’espoir, nous vous avions confié notre destin, notre devenir et vous aviez promis d’en prendre soin et de faire avancer le pays.
Monsieur le président, Le 25 mars 2013 vos  laudateurs nous interdisaient de faire un bilan. « C’est encore trop tôt » nous disaient-ils.  A un an, il était difficile pour vous de faire le bilan d’un mandat qui est de sept ans (même si nous attendons encore que vous respectiez votre promesse de le ramener à cinq).  Mais, le temps est passé, les mois, les semaines, les jours passent et nous sommes  toujours là à attendre encore et encore.  Et pourtant, les impressions sont là monsieur le Président.  
Apparemment, votre réalisation majeure reste la traque de bien supposée mal acquis, vous tenez coute que coute à remplir les caisses que vous prétendiez  trouver vides. Vous êtes prêts à tout, même à sacrifier le principe de présomption d’innocence des accusés. Je dis vous car vous êtes le seul garant des bavures et errements de la justice du pays que nous vous avons confié. Je dis vous par ce que nous savons aussi que la traque est un feuilleton politico-judiciaire.
Sur le plan social, vous vous glorifierez sans doute d’avoir diminué les couts du loyer, mais à quel prix ?  Avec la manière où cette diminution s’est opérée sans aucun consensus avec les bailleurs, vous avez crée la discorde et aujourd’hui de nombreuses familles peinent à trouver un toit. Vous avez diminué le loyer sans participer à la réduction des couts des terrains ou des matériaux de construction. Ainsi, vous avez pensé aux locataires en oubliant les bailleurs et les conséquences ne se feront pas attendre.
Monsieur le Président, je refuserai de voir dans votre bilan que vous fassiez vos éloges sur la réduction des prix des denrées alimentaires car vous n’avez rien diminué, vous avez juste ramené les prix au stade où ils étaient en 2010.
Je n’oublierai pas que vous nous avez laissé assoiffés pendant des semaines et toute la région de Dakar était exposée à toutes sortes de maladies. Pour cela, monsieur le président, vous nous devez encore des excuses.
Monsieur le Président, Voila que la fièvre Ebola est se trouve dans nos frontières à un moment où nos médecins sont en grèves depuis plus de deux mois et aucun consensus n’est encore trouvé par vos services. Attendrez-vous que nous soyons envahis pour enfin chercher le dialogue ?
Monsieur le président, des enfants talibés sont morts calcinés et vous aviez promis de revoir l’organisation des daras et tous les enfants seront retirés du milieu hostile de la rue. La loi qui vous a précédé devait être mise en application mais vous avez cédé à la vindicte des lobbies que je n’appellerai pas maitres coraniques. Ainsi, monsieur le président, vous avez bafoué les droits de ces enfants.
Vous parlerez surement encore de plan Sénegal Emergent  mais je ne sais pas s’il faut espérer encore et jubiler pour un endettement qui peut être ne fera que retarder d’avantage notre envol.
Monsieur le président, vous nous aviez promis la bonne gouvernance et la sobriété mais à juste deux ans, nous avons constaté le retour de l’arrogance et de l’ostentatoire. Les gens de votre cour méprisent royalement la souffrance des sénégalais et jettent des billets de banques par terre pour vous plaire à vous et régaler vos griots à vous.
Monsieur le président, dans la hâte, vous avez  entamé une réforme des institutions, vous avez lancé l’acte trois de la décentralisation, mais pour tous ses deux projets si importants, vous avez oublié l’essentiel. La pertinence et la faisabilité. Ainsi, nous fonçons tout droit vers des élections locales qui seront sans aucun doute mouvementées et énigmatiques.
Monsieur le président, deux ans après le 25 mars 2012, la patrie n’est toujours considérée avant le parti. Pire, vous semblez mener la politique de votre famille et belle famille à l’échelle supérieure, votre parti vient après, votre coalition s’en suit et le pauvre peuple qui vous a donné tous ces pouvoirs  ferme la marche.
Monsieur le président, rien n’est encore perdu, il vous reste encore au moins trois ans si vous respectez votre promesse.
Monsieur le président, n’écoutez pas ceux qui concocteront un document de cent pages pour y présenter vos  soit disantes réalisations, refusez qu’ils vous voilent la face et ne vous montrent que la partie qu’ils jugeront dorée de votre magistère.  Evitez de tomber dans le même piège que vos prédécesseurs à la fin de leur mandat où ils ignoraient tout de ce que vivait le peuple d’alors.
Refusez cela car les temps ont évolué et les mentalités aussi. Ce peuple là qui vous a élu n’est pas prêt à vous laisser faire les mains liées. Ce peuple là veille sur son gouvernail.
Enfin monsieur le président, ce peuple vous demande encore si vous êtes toujours sûr de pouvoir conduire le bateau ?
Aminata NDIAYE