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mardi 17 décembre 2013

L’Avenir de la jeunesse africaine en débat


Le Groupe des amis de la francophonie (Gaf) a organisé mercredi dernier une journée de réflexion en prélude du 15ème sommet de la francophonie prévu à Dakar en Novembre 2014. C’était en présence du ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et des Relations avec les institutions, porte parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, des universitaires et des experts venus de plusieurs pays francophones.

Le thème de la conférence qui portait sur « Quelle Afrique pour ses jeunes ? Comment mieux développer les ressources naturelles ? Partage d’expériences francophones » s’inscrivait dans le but de donner aux jeunes sénégalais l’occasion de mieux se familiariser aux enjeux liés à l’exploitation des ressources naturelles, en passant par la gestion des ressources minières et l’exploitation des terres arables.
Venu représenter le 1er ministre à la cérémonie d’ouverture, Abdou Latif Coulibaly soutient que « l’Afrique a certes besoin d’exploiter la forêt pour avoir des meubles et autres, mais elle a aussi besoin de préserver la nature ». « Il faut également assurer une exploitation qui garantit la pérennité des ressources naturelles et au profit maximal des populations en protégeant le couvert végétal pour ne pas remettre en cause les équilibres climatiques et écologiques » poursuit le ministre.

Pour le porte parole du gouvernement, l’exploitation des ressources en vigueur dans les pays de l’Afrique est de type colonial, c'est-à-dire une extraction des matières premières du continent et leur exportation vers l’Europe.

« Dans nos pays, il est malheureux de constater que l’exploitation des ressources se fait au détriment des populations et particulièrement des jeunes » a-t-il déploré.
Pour le président du Groupe des amis de la francophonie (Gaf), Nicolas Fataki Lunkelé, la jeunesse est souvent victime de la mal gouvernance et peut constituer une bombe à retardement. « N’oublions pas, comment est parti en Tunisie les mouvements de révolte de jeunes communément appelés le printemps arabe, c’est une jeunesse qui en avait marre » a-t-il rappelé.

Selon M. Lunkelé, le Gaf en prenant le thème de la jeunesse pour le soumettre en sujet de réflexion, a tenu compte de cet aspect. « Nous n’allons pas chercher ailleurs les moyens de notre politique, ces moyens existent ici, nous devons en tenir compte et nous devons les exploiter » poursuit le président du Gaf.
Pour la représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Mme Barbara Murtin qui a mis l’accent sur le développement durable, il faut réfléchir au remplacement des énergies renouvelables par les énergies solaire, éolienne etc. « Si la volonté politique d’attirer l’attention des investisseurs nationaux ou étrangers n’existe pas, le développement durable se fera de manière difficile » a-t-elle fait savoir.

Quant au recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr. Saliou Ndiaye, dans des pays comme le Sénégal où plus de 50 % de la population ont moins de 25 ans, tout tourne ou doit tourner autour de la préoccupation du sort de la jeunesse. « Il s’agit de réfléchir aux voies et moyens de laisser à nos jeunes d’aujourd’hui, une Afrique mais une Afrique où les ressources naturelles renouvelables ou non soient véritablement au service du développement et du mieux être des africains » a-t-il expliqué.

Pour le recteur, par ailleurs président de l’assemblée de l’université, les énergies renouvelables suscitent beaucoup d’espoir mais il est indispensable de les prendre en compte, de les améliorer pour qu’elles puissent apporter une contribution significative à la résolution des problèmes qui s’opposent à l’humanité.

Cette cérémonie d’ouverture a été suivie par une conférence introductive et trois panels animés par des universitaires et des experts venus de plusieurs pays francophones dont le Canada, la France, le Gabon, la Guinée, le Mali, la République démocratique du Congo, Wallonie-Bruxelles et le Sénégal.


Migui Marame Ndiaye

Le monde pleure Mandela


L’ancien président sud – africain, Nelson Mandela est mort ce jeudi 5 Décembre à son domicile de Johannesburg à l’âge de 95 ans. L’Afrique, le monde tout entier perd ainsi son dernier combattant.

« Notre nation a perdu son fils le plus illustre, notre peuple a perdu un père » a déclaré le Président Sud – Africain pour annoncer la mort de Nelson Mandela. Madiba comme l’appelle affectueusement le peuple sud – africain a livré son dernier combat ce jeudi. Le lauréat du prix Nobel de la paix en 1993 s’est éteint à l’âge de 95 ans laissant ainsi derrière lui que de beaux souvenirs.

A l’annonce de la nouvelle, les témoignages surgissaient de partout. Pour le Président Américain, Barack OBAMA, qui prévoit de se rendre en Afrique du Sud pour les obsèques, « Mandela est un homme courageux, profondément bon ». Le parcours du premier président noir de l’Afrique du Sud (1994 - 1999) est salué par le monde tout entier. Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban ki Moon le rend un vibrant hommage. Mandela est « Une source d’inspiration pour le monde» a-t-il laissé entendre. « Mandela, une leçon de vie » confirme Jack Lang, ancien ministre de la culture de la France. Cette figure incontournable dans la lutte contre le système politique de l’apartheid est « un champion pour la dignité humaine, la liberté, la paix et la réconciliation » témoigne l’ancien Président Américain, B. Clinton. Pour le premier ministre britannique, David Cameron, Madiba a marqué son temps. « Une grande lumière s’est éteinte, un héros de notre temps » a-t-il soutenu. Cet homme qui avait passé 27 ans de sa vie en prison pour avoir défendu la cause de son peuple noir, est considéré comme un « résistant exceptionnel, un conquérant magnifique » par François Hollande. Le Président français soutient que « Nelson Mandela aura fait l’histoire. Celle de l’Afrique du Sud, celle du Monde tout entier ».  Les images restent unanimes. Pour Morgan Freeman qui a incarné l’homme dans « Invictus », « le monde a perdu l’un des vrais géants du XXème siècle ». « Il incarne l’image de l’Afrique » indique Youssou Ndour, artiste-chanteur, qui lui a dédié une de ses chansons.
Celui qui avait placé la dignité et la liberté de l’homme au centre de son action est mort avec tous les honneurs. Cependant, il faut « rendre à césar, ce qui appartient à césar ». Madiba aura des funérailles d’Etat, promet Jacob Zuma. Tous les drapeaux de l’Afrique du Sud seront mis en berne jusqu’à la fin des funérailles nationales.

Madiba (1918-2013) est mort laissant ainsi à l’Afrique, au monde entier un lourd héritage. Celui qui a appris aux noirs et aux blancs de l’Afrique du Sud à vivre ensemble, s’est éteint pour toujours. Même mort, Nelson Mandela, le père de la nation sud-africaine a suscité l’harmonie et l’unité

vendredi 6 décembre 2013

Les Lutteurs continuent de défier les autorités


L’interdiction des autorités aux écuries et écoles de lutte  de ne plus s’entrainer dans les écoles publiques n’est pas suivie à la lettre surtout dans la banlieue dakaroise. Tous les jours, des lutteurs prennent d’assaut les établissements scolaires.

A Guédiawaye, nombreuses sont les écuries et écoles de lutte qui continuent de fréquenter les écoles malgré l’interdiction signifiée il y’ a un an par les autorités. Un tour dans les écoles permet de faire le constat.
Il est 17 heures à l’école Khaly Madiakhaté Kala (ex 25). C’est la fin des cours pour les élèves. Ces derniers quittent l’école laissant la place à d’autres apprenants, les lutteurs. Certains élèves restent pour suivre les séances d’entrainement. 
Venant en petit nombre, les lutteurs finissent par occuper une partie de la cours de cet établissement scolaire. Une cinquantaine de lutteurs, tous torse-nu, deux à deux , se livrent à des combats de lutte. Quelqu’un des leurs prépare un combat prévu ce week-end nous renseigne t-on. Au même moment, des classes sont ouvertes pour des élèves venus se renforcer.
« Tous les jours, nous sommes là à partir de 18h et nous sommes obligés de cohabiter avec les lutteurs même si c’est difficile avec tout le bruit qu’ils font » se désole Amadou Diop, élève en classe de 4ème secondaire venu faire des cours de renforcement.
« Nous sommes habitués à ça. Personne ne peut les faire quitter l’école donc nous sommes obligés de vivre avec » poursuit son camarade de classe, Abdou Gueye.

Le même décor est trouvé à l’école Kawsara Fall (ex école 24). Apparemment, la décision de l’autorité n’est pas suivie à la lettre dans la banlieue
Pour ce jeune lutteur trouvé dans l’enceinte de cette école, il est difficile pour eux d’aller jusqu’à la plage pour s’entrainer vu qu’elle est un peu loin. L’école reste le seul lieu spacieux pouvant les accueillir.
« Notre présence ne peut en aucun cas impacter négativement sur l’étude des élèves. C’est après la descente que nous débutons nos entrainements donc les autorités peuvent avoir l’esprit tranquille » poursuit notre interlocuteur.

En attendant de voir une prochaine réaction des autorités, les écoles vont continuer de servir de lieu d’entrainement pour les lutteurs qui vont cohabiter avec les potaches.




jeudi 5 décembre 2013

La Candidature d'Aliou SALL aux locales de 2014 fait débat


La déclaration de candidature du frère du chef de l’Etat, Aliou Sall continue de susciter le débat à Guédiawaye. Si d’aucuns accueillent à bras ouvert cette décision, d’autres la trouvent comme une insulte et se montrent déterminés à s’y opposer farouchement.
La décision prise par Aliou SALL de se présenter aux prochaines élections locales à Guédiawaye n’est pas bien accueillie par une bonne partie de la population. C’est l’édile de la ville Cheikh Sarr qui ouvre les hostilités. Pour l’actuel maire, candidat à sa propre succession, « Guédiawaye n’a pas besoin d’importer un maire ». Jean Paul Diaz de la mouvance présidentielle est du même point de vue
Du côté de la population, les avis sont partagés sur cette candidature déclarée du frangin du Président Macky SALL. Certains trouvent que cette volonté de Mr Aliou Sall constitue une insulte pour toute la population. D’autres en voient une porte qui s’ouvre pour le développement de  Guédiawaye.
Pour Cheikh Birago Diome, « C’est une candidature dénuée de sens et qui s’illustre comme une insulte aux habitants de Guédiawaye. Notre ville dispose de ressources capables, bien instruites et aptes à gérer convenablement la mairie». Abdourahmane Diop est du même avis. Pour lui, « Même si la loi lui permet de se présenter, moralement sa candidature ne peut pas être acceptée et ne va pas être acceptée ».
Du côté des apéristes de Guédiawaye, ceux qui s’opposent à la candidature d’Aliou SALL n’ont pas d’arguments solides car la loi l’autorise à se présenter. Adama Sy ne comprend pas l’attitude de certains sur cette candidature prononcée du frère de Macky Sall. « On dirait que la population de Guédiawaye refuse le développement. Cet homme est venu avec la ferme volonté de développer Guédiawaye avec un ambitieux projet. Je vois mal que des personnes s’opposent à une telle opportunité qui s’offre à elles» poursuit-il. Pour Djiby Ndiaye, Aliou Sall a le droit de se présenter car il est sénégalais et a sa base à Guédiawaye. « Ces détracteurs n’ont pas à avoir peur, ils n’ont qu’à travailler. D’ailleurs où étaient ils quand Aliou Sall battait campagne pour le 1er et le  2nd tour de l’élection présidentielle ? » s’interroge – t - il.
Pour le vieux, Abdoulaye Gning « quelque soit l’homme qui sera élu, il doit être à l’écoute de la population, un citoyen qui prendra en compte la préoccupation de tous sans partie prise ».
Les élections locales prévues en 2014 s’annoncent rudes à Guédiawaye. La course pour le fauteuil de la mairie reste serrée entre l’actuel maire, Cheikh Sarr, Aliou Sall probable candidat de l’APR, le rappeur Malal Talla alias Fou malade et Malick Gackou même si ce dernier refuse toujours de se prononcer sur sa candidature ou non.


lundi 2 décembre 2013

Vidéo: Gallo Tall (PDS) et Suzanne Camara (APR) s'offrent en spectacle sur le plateau de Sen TV

Lors de l'émission Actualité à chaud sur la SenTv, Gallo Tall du Parti Démocratique Sénégalais a infligé une gifle à Ameth Suzanne Camara de l'Alliance pour la République.