Documentaire sur le mouvement "Y'en a marre".
"Notre rôle n'est pas d'être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie" Albert Londre
lundi 23 décembre 2013
mardi 17 décembre 2013
L’Avenir de la jeunesse africaine en débat
Le Groupe des amis de la francophonie (Gaf) a organisé
mercredi dernier une journée de réflexion en prélude du 15ème sommet
de la francophonie prévu à Dakar en Novembre 2014. C’était en présence du
ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et des Relations avec les institutions,
porte parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, des universitaires et des
experts venus de plusieurs pays francophones.
Le thème de la conférence qui portait sur « Quelle
Afrique pour ses jeunes ? Comment mieux développer les ressources
naturelles ? Partage d’expériences francophones » s’inscrivait dans
le but de donner aux jeunes sénégalais l’occasion de mieux se familiariser aux
enjeux liés à l’exploitation des ressources naturelles, en passant par la
gestion des ressources minières et l’exploitation des terres arables.
Venu représenter le 1er ministre à la cérémonie
d’ouverture, Abdou Latif Coulibaly soutient que « l’Afrique a certes
besoin d’exploiter la forêt pour avoir des meubles et autres, mais elle a aussi
besoin de préserver la nature ». « Il faut également assurer une
exploitation qui garantit la pérennité des ressources naturelles et au profit
maximal des populations en protégeant le couvert végétal pour ne pas remettre
en cause les équilibres climatiques et écologiques » poursuit le
ministre. 
Pour le porte parole du gouvernement, l’exploitation des
ressources en vigueur dans les pays de l’Afrique est de type colonial,
c'est-à-dire une extraction des matières premières du continent et leur
exportation vers l’Europe.
« Dans nos pays, il est malheureux de constater que
l’exploitation des ressources se fait au détriment des populations et
particulièrement des jeunes » a-t-il déploré.
Pour le président du Groupe des amis de la francophonie
(Gaf), Nicolas Fataki Lunkelé, la jeunesse est souvent victime de la mal
gouvernance et peut constituer une bombe à retardement. « N’oublions pas,
comment est parti en Tunisie les mouvements de révolte de jeunes communément
appelés le printemps arabe, c’est une jeunesse qui en avait marre » a-t-il
rappelé.
Selon M. Lunkelé, le Gaf en prenant le thème de la jeunesse
pour le soumettre en sujet de réflexion, a tenu compte de cet aspect. « Nous
n’allons pas chercher ailleurs les moyens de notre politique, ces moyens
existent ici, nous devons en tenir compte et nous devons les exploiter » poursuit
le président du Gaf.
Pour la représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie
(OIF), Mme Barbara Murtin qui a mis l’accent sur le développement durable, il
faut réfléchir au remplacement des énergies renouvelables par les énergies
solaire, éolienne etc. « Si la volonté politique d’attirer l’attention des
investisseurs nationaux ou étrangers n’existe pas, le développement durable se
fera de manière difficile » a-t-elle fait savoir.
Quant au recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar,
le Pr. Saliou Ndiaye, dans des pays comme le Sénégal où plus de 50 %
de la population ont moins de 25 ans, tout tourne ou doit tourner autour de la
préoccupation du sort de la jeunesse. « Il s’agit de réfléchir aux voies
et moyens de laisser à nos jeunes d’aujourd’hui, une Afrique mais une Afrique
où les ressources naturelles renouvelables ou non soient véritablement au
service du développement et du mieux être des africains » a-t-il expliqué.
Pour le recteur, par ailleurs président de l’assemblée de
l’université, les énergies renouvelables suscitent beaucoup d’espoir mais il
est indispensable de les prendre en compte, de les améliorer pour qu’elles
puissent apporter une contribution significative à la résolution des problèmes
qui s’opposent à l’humanité.
Cette cérémonie d’ouverture a été suivie par une conférence
introductive et trois panels animés par des universitaires et des experts venus
de plusieurs pays francophones dont le Canada, la France, le Gabon, la Guinée,
le Mali, la République démocratique du Congo, Wallonie-Bruxelles et le Sénégal.
Migui Marame Ndiaye
Le monde pleure Mandela
L’ancien président sud – africain, Nelson Mandela est mort ce
jeudi 5 Décembre à son domicile de Johannesburg à l’âge de 95 ans. L’Afrique,
le monde tout entier perd ainsi son dernier combattant.
« Notre nation a perdu son fils le plus illustre, notre
peuple a perdu un père » a déclaré le Président Sud – Africain pour annoncer la
mort de Nelson Mandela. Madiba comme l’appelle affectueusement le peuple sud –
africain a livré son dernier combat ce jeudi. Le lauréat du prix Nobel de la
paix en 1993 s’est éteint à l’âge de 95 ans laissant ainsi derrière lui que de
beaux souvenirs.
A l’annonce de la nouvelle, les témoignages surgissaient de
partout. Pour le Président Américain, Barack OBAMA, qui prévoit de se rendre en
Afrique du Sud pour les obsèques, « Mandela est un homme courageux,
profondément bon ». Le parcours du premier président noir de l’Afrique du
Sud (1994 - 1999) est salué par le monde tout entier. Le Secrétaire Général de
l’ONU, Ban ki Moon le rend un vibrant hommage. Mandela est « Une source
d’inspiration pour le monde» a-t-il laissé entendre. « Mandela, une leçon
de vie » confirme Jack Lang, ancien ministre de la culture de la France. Cette
figure incontournable dans la lutte contre le système politique de l’apartheid
est « un champion pour la dignité humaine, la liberté, la paix et la réconciliation
» témoigne l’ancien Président Américain, B. Clinton. Pour le premier ministre
britannique, David Cameron, Madiba a marqué son temps. « Une grande
lumière s’est éteinte, un héros de notre temps » a-t-il soutenu. Cet homme
qui avait passé 27 ans de sa vie en prison pour avoir défendu la cause de son
peuple noir, est considéré comme un « résistant exceptionnel, un
conquérant magnifique » par François Hollande. Le Président français
soutient que « Nelson Mandela aura fait l’histoire. Celle de l’Afrique du
Sud, celle du Monde tout entier ». 
Les images restent unanimes. Pour Morgan Freeman qui a incarné l’homme
dans « Invictus », « le monde a perdu l’un des vrais géants du
XXème siècle ». « Il incarne l’image de l’Afrique » indique Youssou
Ndour, artiste-chanteur, qui lui a dédié une de ses chansons.
Celui qui avait placé la dignité et la liberté de l’homme au
centre de son action est mort avec tous les honneurs. Cependant, il faut
« rendre à césar, ce qui appartient à césar ». Madiba aura des
funérailles d’Etat, promet Jacob Zuma. Tous les drapeaux de l’Afrique du Sud
seront mis en berne jusqu’à la fin des funérailles nationales.
vendredi 6 décembre 2013
Les Lutteurs continuent de défier les autorités
L’interdiction des autorités aux écuries et écoles de
lutte  de ne plus s’entrainer dans les
écoles publiques n’est pas suivie à la lettre surtout dans la banlieue
dakaroise. Tous les jours, des lutteurs prennent d’assaut les établissements
scolaires.
A Guédiawaye, nombreuses sont les écuries et écoles de lutte
qui continuent de fréquenter les écoles malgré l’interdiction signifiée il y’ a
un an par les autorités. Un tour dans les écoles permet de faire le constat.
Il est 17 heures à l’école Khaly Madiakhaté Kala (ex 25).
C’est la fin des cours pour les élèves. Ces derniers quittent l’école laissant
la place à d’autres apprenants, les lutteurs. Certains élèves restent pour
suivre les séances d’entrainement. 
Venant en petit nombre, les lutteurs finissent par occuper une partie de la cours de cet établissement scolaire. Une cinquantaine de lutteurs, tous torse-nu, deux à deux , se livrent à des combats de lutte. Quelqu’un des leurs prépare un combat prévu ce week-end nous renseigne t-on. Au même moment, des classes sont ouvertes pour des élèves venus se renforcer.
Venant en petit nombre, les lutteurs finissent par occuper une partie de la cours de cet établissement scolaire. Une cinquantaine de lutteurs, tous torse-nu, deux à deux , se livrent à des combats de lutte. Quelqu’un des leurs prépare un combat prévu ce week-end nous renseigne t-on. Au même moment, des classes sont ouvertes pour des élèves venus se renforcer.
« Tous les jours, nous sommes là à partir de 18h et nous
sommes obligés de cohabiter avec les lutteurs même si c’est difficile avec tout
le bruit qu’ils font » se désole Amadou Diop, élève en classe de 4ème
secondaire venu faire des cours de renforcement. 
« Nous sommes habitués à ça. Personne ne peut les faire
quitter l’école donc nous sommes obligés de vivre avec » poursuit son
camarade de classe, Abdou Gueye.
Le même décor est trouvé à l’école Kawsara Fall (ex école
24). Apparemment, la décision de l’autorité n’est pas suivie à la lettre dans
la banlieue
Pour ce jeune lutteur trouvé dans l’enceinte de cette école,
il est difficile pour eux d’aller jusqu’à la plage pour s’entrainer vu qu’elle
est un peu loin. L’école reste le seul lieu spacieux pouvant les accueillir. 
« Notre présence ne peut en aucun cas impacter
négativement sur l’étude des élèves. C’est après la descente que nous débutons
nos entrainements donc les autorités peuvent avoir l’esprit tranquille »
poursuit notre interlocuteur.
En attendant de voir une prochaine réaction des autorités,
les écoles vont continuer de servir de lieu d’entrainement pour les lutteurs
qui vont cohabiter avec les potaches. 
jeudi 5 décembre 2013
La Candidature d'Aliou SALL aux locales de 2014 fait débat
La
déclaration de candidature du frère du chef de l’Etat, Aliou Sall continue de
susciter le débat à Guédiawaye. Si d’aucuns accueillent à bras ouvert cette
décision, d’autres la trouvent comme une insulte et se montrent déterminés à
s’y opposer farouchement.
La
décision prise par Aliou SALL de se présenter aux prochaines élections locales
à Guédiawaye n’est pas bien accueillie par une bonne partie de la population.
C’est l’édile de la ville Cheikh Sarr qui ouvre les hostilités. Pour l’actuel
maire, candidat à sa propre succession, « Guédiawaye n’a pas besoin
d’importer un maire ». Jean Paul Diaz de la mouvance présidentielle est du
même point de vue
Du
côté de la population, les avis sont partagés sur cette candidature déclarée du
frangin du Président Macky SALL. Certains trouvent que cette volonté de Mr
Aliou Sall constitue une insulte pour toute la population. D’autres en voient
une porte qui s’ouvre pour le développement de  Guédiawaye.
Pour
Cheikh Birago Diome, « C’est une candidature dénuée de sens et qui s’illustre
comme une insulte aux habitants de Guédiawaye. Notre ville dispose de
ressources capables, bien instruites et aptes à gérer convenablement la
mairie». Abdourahmane Diop est du même avis. Pour lui, « Même si la loi
lui permet de se présenter, moralement sa candidature ne peut pas être acceptée
et ne va pas être acceptée ».
Du
côté des apéristes de Guédiawaye, ceux qui s’opposent à la candidature d’Aliou
SALL n’ont pas d’arguments solides car la loi l’autorise à se présenter. Adama
Sy ne comprend pas l’attitude de certains sur cette candidature prononcée du
frère de Macky Sall. « On dirait que la population de Guédiawaye refuse le
développement. Cet homme est venu avec la ferme volonté de développer
Guédiawaye avec un ambitieux projet. Je vois mal que des personnes s’opposent à
une telle opportunité qui s’offre à elles» poursuit-il. Pour Djiby Ndiaye,
Aliou Sall a le droit de se présenter car il est sénégalais et a sa base à
Guédiawaye. « Ces détracteurs n’ont pas à avoir peur, ils n’ont qu’à travailler.
D’ailleurs où étaient ils quand Aliou Sall battait campagne pour le 1er et le  2nd tour de l’élection
présidentielle ? » s’interroge – t - il.
Pour
le vieux, Abdoulaye Gning « quelque soit l’homme qui sera élu, il doit être à
l’écoute de la population, un citoyen qui prendra en compte la préoccupation de
tous sans partie prise ».
Les
élections locales prévues en 2014 s’annoncent rudes à Guédiawaye. La course
pour le fauteuil de la mairie reste serrée entre l’actuel maire, Cheikh Sarr,
Aliou Sall probable candidat de l’APR, le rappeur Malal Talla alias Fou malade
et Malick Gackou même si ce dernier refuse toujours de se prononcer sur sa
candidature ou non.
lundi 2 décembre 2013
Vidéo: Gallo Tall (PDS) et Suzanne Camara (APR) s'offrent en spectacle sur le plateau de Sen TV
Lors de l'émission Actualité à chaud sur la SenTv, Gallo Tall du Parti Démocratique Sénégalais a infligé une gifle à Ameth Suzanne Camara de l'Alliance pour la République.
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