L’interdiction des autorités aux écuries et écoles de
lutte  de ne plus s’entrainer dans les
écoles publiques n’est pas suivie à la lettre surtout dans la banlieue
dakaroise. Tous les jours, des lutteurs prennent d’assaut les établissements
scolaires.
A Guédiawaye, nombreuses sont les écuries et écoles de lutte
qui continuent de fréquenter les écoles malgré l’interdiction signifiée il y’ a
un an par les autorités. Un tour dans les écoles permet de faire le constat.
Il est 17 heures à l’école Khaly Madiakhaté Kala (ex 25).
C’est la fin des cours pour les élèves. Ces derniers quittent l’école laissant
la place à d’autres apprenants, les lutteurs. Certains élèves restent pour
suivre les séances d’entrainement. 
Venant en petit nombre, les lutteurs finissent par occuper une partie de la cours de cet établissement scolaire. Une cinquantaine de lutteurs, tous torse-nu, deux à deux , se livrent à des combats de lutte. Quelqu’un des leurs prépare un combat prévu ce week-end nous renseigne t-on. Au même moment, des classes sont ouvertes pour des élèves venus se renforcer.
Venant en petit nombre, les lutteurs finissent par occuper une partie de la cours de cet établissement scolaire. Une cinquantaine de lutteurs, tous torse-nu, deux à deux , se livrent à des combats de lutte. Quelqu’un des leurs prépare un combat prévu ce week-end nous renseigne t-on. Au même moment, des classes sont ouvertes pour des élèves venus se renforcer.
« Tous les jours, nous sommes là à partir de 18h et nous
sommes obligés de cohabiter avec les lutteurs même si c’est difficile avec tout
le bruit qu’ils font » se désole Amadou Diop, élève en classe de 4ème
secondaire venu faire des cours de renforcement. 
« Nous sommes habitués à ça. Personne ne peut les faire
quitter l’école donc nous sommes obligés de vivre avec » poursuit son
camarade de classe, Abdou Gueye.
Le même décor est trouvé à l’école Kawsara Fall (ex école
24). Apparemment, la décision de l’autorité n’est pas suivie à la lettre dans
la banlieue
Pour ce jeune lutteur trouvé dans l’enceinte de cette école,
il est difficile pour eux d’aller jusqu’à la plage pour s’entrainer vu qu’elle
est un peu loin. L’école reste le seul lieu spacieux pouvant les accueillir. 
« Notre présence ne peut en aucun cas impacter
négativement sur l’étude des élèves. C’est après la descente que nous débutons
nos entrainements donc les autorités peuvent avoir l’esprit tranquille »
poursuit notre interlocuteur.
En attendant de voir une prochaine réaction des autorités,
les écoles vont continuer de servir de lieu d’entrainement pour les lutteurs
qui vont cohabiter avec les potaches. 

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