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vendredi 6 décembre 2013

Les Lutteurs continuent de défier les autorités


L’interdiction des autorités aux écuries et écoles de lutte  de ne plus s’entrainer dans les écoles publiques n’est pas suivie à la lettre surtout dans la banlieue dakaroise. Tous les jours, des lutteurs prennent d’assaut les établissements scolaires.

A Guédiawaye, nombreuses sont les écuries et écoles de lutte qui continuent de fréquenter les écoles malgré l’interdiction signifiée il y’ a un an par les autorités. Un tour dans les écoles permet de faire le constat.
Il est 17 heures à l’école Khaly Madiakhaté Kala (ex 25). C’est la fin des cours pour les élèves. Ces derniers quittent l’école laissant la place à d’autres apprenants, les lutteurs. Certains élèves restent pour suivre les séances d’entrainement. 
Venant en petit nombre, les lutteurs finissent par occuper une partie de la cours de cet établissement scolaire. Une cinquantaine de lutteurs, tous torse-nu, deux à deux , se livrent à des combats de lutte. Quelqu’un des leurs prépare un combat prévu ce week-end nous renseigne t-on. Au même moment, des classes sont ouvertes pour des élèves venus se renforcer.
« Tous les jours, nous sommes là à partir de 18h et nous sommes obligés de cohabiter avec les lutteurs même si c’est difficile avec tout le bruit qu’ils font » se désole Amadou Diop, élève en classe de 4ème secondaire venu faire des cours de renforcement.
« Nous sommes habitués à ça. Personne ne peut les faire quitter l’école donc nous sommes obligés de vivre avec » poursuit son camarade de classe, Abdou Gueye.

Le même décor est trouvé à l’école Kawsara Fall (ex école 24). Apparemment, la décision de l’autorité n’est pas suivie à la lettre dans la banlieue
Pour ce jeune lutteur trouvé dans l’enceinte de cette école, il est difficile pour eux d’aller jusqu’à la plage pour s’entrainer vu qu’elle est un peu loin. L’école reste le seul lieu spacieux pouvant les accueillir.
« Notre présence ne peut en aucun cas impacter négativement sur l’étude des élèves. C’est après la descente que nous débutons nos entrainements donc les autorités peuvent avoir l’esprit tranquille » poursuit notre interlocuteur.

En attendant de voir une prochaine réaction des autorités, les écoles vont continuer de servir de lieu d’entrainement pour les lutteurs qui vont cohabiter avec les potaches.




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