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lundi 27 mai 2013

LIGUE 1 - 18E JOURNÉE : LE GFC SE REBIFFE FACE AU DUC


Samedi, au Stade Amadou Barry, le Guédiawaye Football Club (GFC) a battu le Dakar Université Club (DUC) sur le score d’un but à zéro en match comptant pour le 18e tour de la Ligue 1. Une victoire qui permet au GFC de se relancer dans la course au maintien
Le duel des équipes du bas du classement a tourné à l’avantage des Banlieusards. Le GFC (18ème) est venu au bout du DUC (12ème). L’unique but de la rencontre a été inscrit par Moustapha Mendy à la 58ème  minute de jeu. C’est un match équilibré que les deux équipes ont livré. En première période, aucune occasion franche n’a été constatée.
A la reprise, le coach du DUC procède à un changement de gardien de but. Aziz Dramé cède sa place à Amadou Bâ. De son coté, le GFC met la pression. A la 49e minute, sur une bonne action partie de la défense, les attaquants du GFC se retrouvent à 3 contre 2 mais Mouhamed Wade eut la mauvaise inspiration de remettre le ballon à son coéquipier Moustapha Mendy alors qu’il avait la possibilité de marquer.
À la 58e minute, sur une belle action, Mouhamed Wade sert William Sylva dont le tir est repoussé par le gardien du DUC sur les pieds de Moustapha Mendy. Ce dernier pousse le ballon sans difficulté dans les filets. Le GFC réussit à conserver le score jusqu’au coup de sifflet final. Il réalise ainsi une bonne opération dans la course au maintien. Le DUC, suite à son revers occupe la 13e place. Il est la première équipe non relégable. Sa dernière victoire remonte à l’aller contre le GFC. Avec ce deuxième succès de la saison, le GFC totalise 13 points et occupe toujours la dernière place du classement à cinq longueurs de sa victime du jour. 
Article signé Migui Marame Ndiaye repris en in texto sur le site du Cesti

samedi 25 mai 2013

GIRESS snobe Demba Bâ, Issiar Dia et Bayal







Le suspens est levé. Alain GIRESS a lâché ses 23 lions pour affronter respectivement l'ANGOLA et le Liberia en match comptant pour les éliminatoires du mondial 2014 au Brésil. 

Le sélectionneur National a publié la liste des 23 acteurs qui vont affronter les Panlancas Negras et les Leone stars . Cette liste est marquée par les absences de Demba Bâ, d'Issiar Dia et de Bayal Sall, tous présents lors du précédent match. Des choix purement sportifs nous dit le coach français lors de la conférence de Presse. On note aussi les retours de Ndiaye Déme NDIAYE, Pape Modou Sougou, Kara Mbodji  Pape Ndiaye Souaréet l'entrée d'Abdoulaye Seck ( Casa Sport), Salif Sané ( Nancy).
leader de son groupe de qualification avec cinq points, le Sénégal jouera deux matchs éliminatoires de la coupe du monde 2014 contre l'Angola (8juin) et contre le Libéria une semaine plus tard.
Voici la liste des 23 lions

Gardiens : Bouna Coundoul, Ousmane Mané et Cheikh Tidiane Ndiaye
- Défenseurs : Lamine Gassama, Lamine Sané, Cheikh Mbengue, Zarko Touré, Pape Guèye, Kara Mbodji, PapeNdiaye Souaré, Abdoulaye Seck
- Milieux : Mouhamed Diamé, Pape Kouly Diop, Idrissa Gana Guèye, Rémi Gomis, Sadio Mané, Ndiaye Deme Ndiaye et Salif Sané
- Attaquants : Mame Birame Diouf, Moussa Sow, Modou Sougou, Papiss Demba Cissé et Dame Ndoye

vendredi 24 mai 2013

UCAD : « COULOIR DE LA MORT »: Le nouveau marché Sham


Déguerpis du rond point Sham de la Medina par la Mairie de Dakar, les marchands  ambulants se sont rabattus à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, plus précisément dans cette rue dite « couloir de la mort » pour installer tables et cantines. Ils deviennent ainsi les nouveaux colocataires des étudiants qui viennent codifier à peine deux mois.

L’opération de déguerpissement initiée  par les autorités de la municipalité de Dakar n’a pas épargné les marchands ambulants qui logeaient dans les artères  du rond point Sham de la Médina. Une décision qui n’avait pas plu d’ailleurs ces commerçants qui se sont farouchement opposés aux forces de l’ordre. « Ils ne nous ont même pas laissé le temps de rassembler nos affaires. Ils ont avec leur camion saccagé nos tables et cantines », a laissé entendre A. FALL, victime.
« Dans un combat, un plan B est toujours nécessaire »
 Le coup déjà joué, ces commerçants sont venus s’installer aux abords du couloir de la mort de l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Ils viennent ainsi s’ajouter au bon nombre de commerçants présents sur  les lieux depuis la décision du centre des œuvres universitaires de Dakar, COUD de s’opposer à l’occupation anarchique dans l’espace universitaire. Les quelques occupants des lieux interpellés disent détenir une autorisation de la part des autorités universitaires. « Nous espérons que les autorités ne vont pas essayer de nous déguerpir à nouveau » souhaite A.FALL.
Si certains étudiants ne se sentent guère déranger par cette cohabitation, d’autres jugent  cette situation anormale et exigent aux autorités universitaires à agir avant que l’eau déborde la vase. « L’université aux étudiants, le marché aux commerçants » rappelle  Abdou YOUM, étudiant à la Faculté de Droit.
Une nouvelle opération de déguerpissement fera certainement sortir ces « soutiens » de famille de leur gronde pour ne pas dire des citoyens qui gagnent leur vie d’une manière digne.

Brisons le mur du Silence!!!



« Le Linge sale se lave en famille » !!! Pff. Si ce fameux adage  est connu et apprécié par tous, il est important de savoir qu’il fait maintenant plus de mal que de bien. De nos jours, beaucoup de cas d’abus sexuel sont notés dans les familles. Mais on garde jalousement le secret.

Il est impossible de faire la revue des quotidiens sans pour autant enregistrer des cas d’inceste. Un fléau qui nous perturbe tous et qui fait vraiment mal. Les enfants ne sont plus protégés d’autant plus qu’ils voient leur sécurité menacée dans leur propre foyer. Parents, Oncles, Frères font maintenant partis de la longue liste des auteurs des cas d’abus sexuels. Si ceux  qui sont censés protéger leurs progénitures abusent d’elles, donc le monde est vraiment à l’envers. Certes la presse en parle maintenant mais c’est un phénomène qui a toujours existé et qui continue d’exister. Si quelques cas sont relatés dans la presse et jugés au tribunal, d’autres se règlent au sein de la famille ou à l’amiable. Ils protègent disent ils la dignité de la victime, de la famille, de l’auteur sans pour autant se soucier des dangers ou du devenir  de l’enfant.
La sécurité de l’enfant est bafouée au profit de celle de l’auteur qui devrait être exposé aux sanctions pour éviter qu’il récidive sur sa victime ou sur d’autres qui habitent aux alentours. Les responsabilités sont partagées. Malgré l’existence des instruments juridiques à l’image de la Convention des Nations Unies Relatives aux Droits de l’Enfant, de la Charte Africaine des Droits et du Bien Etre de l’Enfant ou même du code pénal, les enfants sont de plus en plus ciblés et exposés aux dangers. Cependant, force est de constater que l’application de ces instruments posent toujours problème et reste l’un des facteurs favorisant la propagande de ce phénomène.
 Pour faire face à ce fléau, les ONGs  devraient initier des programmes de sensibilisation afin de pousser les gens à la dénonciation, les parents doivent être beaucoup plus responsables, veiller sur leurs enfants et favoriser la communication. Quant aux enfants, ils devraient être beaucoup plus vigilants et dénoncer davantage les auteurs et l’Etat doit veiller à ce que les lois qui protègent les enfants soient appliquées, voir même criminaliser le délit de viol.
« Abus sexuel ne rien dire, c’est se laisser faire »
Migui Marame NDIAYE
Ndiayemigui@yahoo.fr

samedi 18 mai 2013

14E ÉDITION DE LA CONFÉRENCE DU RÉSEAU DE LITTÉRATURE, D'ART ET DE PHILOSOPHIE : LE DEVENIR DE L'AFRIQUE EN DÉBAT


La 14e édition de la Conférence nationale du Réseau des clubs de littérature, d'art et de philosophie Léopold Sedar Senghor (RESACLAP) a été riche en enseignements. Pendant 72 heures, les "clapiens" venus des différentes régions et réunis au Lycée de Pikine ont échangé autour du thème : « Devoir de mémoire, Devoir de vigilance». 

Le Lycée de Pikine a été pendant 3 jours le lieu de rendez-vous de plus de 200 « Clapiens », membres de 70 clubs présents dans toutes les régions du Sénégal. Cette 14e édition avait pour marraine, Mme André Marie Diagne, enseignante-chercheuse à la Faculté des Sciences et Technologies de l'Éducation et de la Formation (FASTEF) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
A cette occasion, "les enfants de Senghor", comme on appelle les « Clapiens », ont planché sur le thème  « Devoir de mémoire, Devoir de vigilance ». Un thème d’une grande importance pour ces jeunes qui, à l’image de leur parrain, s'intéressent au lien entre la littérature, l’art et la philosophie. « Ce thème est d’actualité car il pose la question du devenir de l’Afrique » a souligné le professeur de philosophie, M. Diène, en introduisant son collègue, enseignant au CESTI, M. Dominique Mendy. Ce dernier, qui animait la conférence de clôture de cette 14e édition, a axé son intervention sur le rôle des médias face à l’histoire. Pour lui, « les médias nous permettent d’avoir une idée de ce qui s’est passé et qu’ils ont la force de rendre plus vivante  l’histoire ». Le professeur de Lettres, Alioune Badara Diané, a présenté une communication en rapport avec la littérature.
Les participants ont également visité la Maison des esclaves de Gorée et le monument de la Renaissance africaine de Ouakam. Les lauréats des différents ateliers (littérature, art, philosophie) ont été aussi primés. La troupe Aimé Césaire du CLAP de Thiaroye est montée sur scène pour offrir au public une pièce sur le « Camp Thiaroye », évoquant le massacre des tirailleurs sénégalais en 1944. Leurs voisins du Lycée de Pikine ont présenté une pièce intitulé « Mémoire d’un continent ». Les « Senghoriens » ont également montré leur talent à travers des déclamations de poèmes.
Le RESACLAP existe depuis plusieurs années et regroupe les clubs de français du Sénégal et de la sous-région. L'édition de 2011 s'était déroulée au lycée sénégalais de Banjul. CESTI INFO
Migui Marame NDIAYE

vendredi 10 mai 2013

Adama Diallo, Lycée de Pikine - Dakar Reportage : Avancée de la mer : Quand la mer hante le sommeil des riverains de la plage de Guédiawaye



La mer est une source de ressources naturelles, créatrice de richesses et de bienfaits pour les populations. Mais l’homme, toujours attaché à sa vocation de métamorphoser son environnement, est allé loin car il s’est attaqué à l’intouchable : la mer. En effet l’extraction abusive du sable marin sur le littoral à des fins lucratives a fini d’installer la panique générale au sein des habitants riverains de la plage de Guediawaye.
Il est 17 heures quand nous débarquons sur la plage de Guediawaye plus connue sous le nom de « Malibu. », comme d’habitude, le vent glacial y faisait loi, quelques rares personnes, adeptes du jogging y étaient. Cependant un autre fait plus attrayant attire notre regard, car non loin du rivage une pléiade de charretiers extrayait, à la hâte le sable de peur d’être surpris entrain d’accomplir leur sale besogne, ce qui montre l’interdiction de cette pratique dévastatrice et nuisible à l’écosystème. Soudain, on aperçoit une personne, la quarantaine sonnée en tenue de sport et aussitôt nous l’interpellons sur l’acte des charretiers : « c’est dangereux, très dangereux, car j’habite à 300 mètres de la plage et j’avoue que la mer à une vitesse incroyable et menace d’envahir nos maisons il faut agir que ca ne soit trop tard. »
Donc à travers les paroles de celui-ci nous pouvons dire que le danger est imminent. Même son de cloche pour ce groupe de jeunes rencontrés à l’entrée de la plage « ce n’est pas juste, l’extraction du sable marin, est inquiétant. Vous savez, pendant la nuit, on dort à peine car le déferlement des vagues nous tympanise, c’est dur et alarmant ». Mais nous avons interpellé un charretier pour savoir ce qui le motive dans ce travail : « la charrette de sable vaut 4000frs CFA, multipliez par cinq ou dix chargements journaliers, c’est de l’argent ! De plus, ce sable est un don de la nature ; ca n’appartient à personne. Je fais ce travail depuis 10 ans , même pris une seconde épouse car c’est une activité qui rapporte ». En ce qui concerne l’avancée de la mer, il nous répond : « vous savez ceux qui crient danger, demandez-leur comment ils ont fait pour construire leurs maisons qui, menacées par la mer, ils ne vont jamais vous répondre ». mais si celui qui crée le danger répond de la sorte, c’est parce que soit il n’existe aucune réglementation bannissant ce trafic ou bien si elle existe elle n’est pas appliquée comme il se doit, comme en témoigne ce policier à la retraite : « il existe une loi interdisant foncièrement l’extraction du sable marin, mais sa mise en œuvre reste à désirer sincèrement car c’est un problème qui est très difficile à résoudre, néanmoins des charretiers sont toujours interpelés et déférés au parquet ».
Tout compte fait il devenu un impératif pour l’Etat et les riverains de s’asseoir autour d’une table pour harmoniser points de vue afin de protéger l’environnement, seule garantie d’une paisible.