La 14e édition
de la Conférence nationale du Réseau des clubs de littérature, d'art et de
philosophie Léopold Sedar Senghor (RESACLAP) a été riche en enseignements.
Pendant 72 heures, les "clapiens" venus des différentes régions et
réunis au Lycée de Pikine ont échangé autour du thème : « Devoir de
mémoire, Devoir de vigilance». 
Le
Lycée de Pikine a été pendant 3 jours le lieu de rendez-vous de plus de 200
« Clapiens »,
membres de 70 clubs présents dans toutes les régions du Sénégal. Cette 14e édition
avait pour marraine, Mme André Marie Diagne, enseignante-chercheuse à la
Faculté des Sciences et Technologies de l'Éducation et de la Formation (FASTEF)
de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
A cette
occasion, "les enfants de Senghor", comme on appelle les « Clapiens », ont
planché sur le thème  « Devoir
de mémoire, Devoir de vigilance ». Un thème d’une grande importance
pour ces jeunes qui, à l’image de leur parrain, s'intéressent au lien
entre la littérature, l’art et la philosophie. « Ce
thème est d’actualité car il pose la question du devenir de l’Afrique » a
souligné le professeur de philosophie, M. Diène, en introduisant son
collègue, enseignant au CESTI, M. Dominique Mendy. Ce dernier, qui animait la
conférence de clôture de cette 14e édition, a axé son
intervention sur le rôle des médias face à l’histoire. Pour lui, « les médias nous permettent d’avoir une idée de ce
qui s’est passé et qu’ils ont la force de rendre plus vivante
 l’histoire ». Le professeur de
Lettres, Alioune Badara Diané, a présenté une communication en
rapport avec la littérature.
Les
participants ont également visité la Maison des esclaves de Gorée et le
monument de la Renaissance africaine de Ouakam. Les lauréats des différents
ateliers (littérature, art, philosophie) ont été aussi primés. La troupe Aimé
Césaire du CLAP de Thiaroye est montée sur scène pour offrir au public une
pièce sur le « Camp Thiaroye », évoquant le massacre des tirailleurs
sénégalais en 1944. Leurs voisins du Lycée de Pikine ont présenté une
pièce intitulé « Mémoire d’un continent ». Les « Senghoriens »
ont également montré leur talent à travers des déclamations de poèmes.
Le
RESACLAP existe depuis plusieurs années et regroupe les clubs de français du
Sénégal et de la sous-région. L'édition de 2011 s'était déroulée au lycée
sénégalais de Banjul. CESTI INFO
Migui Marame NDIAYE


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