« Le Linge sale se lave en
famille » !!! Pff. Si ce fameux adage  est connu et apprécié par tous, il est
important de savoir qu’il fait maintenant plus de mal que de bien. De nos
jours, beaucoup de cas d’abus sexuel sont notés dans les familles. Mais on
garde jalousement le secret.
Il est impossible de faire la
revue des quotidiens sans pour autant enregistrer des cas d’inceste. Un fléau
qui nous perturbe tous et qui fait vraiment mal. Les enfants ne sont plus
protégés d’autant plus qu’ils voient leur sécurité menacée dans leur propre
foyer. Parents, Oncles, Frères font maintenant partis de la longue liste des
auteurs des cas d’abus sexuels. Si ceux 
qui sont censés protéger leurs progénitures abusent d’elles, donc le
monde est vraiment à l’envers. Certes la presse en parle maintenant mais c’est
un phénomène qui a toujours existé et qui continue d’exister. Si quelques cas
sont relatés dans la presse et jugés au tribunal, d’autres se règlent au sein
de la famille ou à l’amiable. Ils protègent disent ils la dignité de la
victime, de la famille, de l’auteur sans pour autant se soucier des dangers ou
du devenir  de l’enfant.
La sécurité de l’enfant est bafouée
au profit de celle de l’auteur qui devrait être exposé aux sanctions pour
éviter qu’il récidive sur sa victime ou sur d’autres qui habitent aux
alentours. Les responsabilités sont partagées. Malgré l’existence des
instruments juridiques à l’image de la
Convention des Nations Unies Relatives aux Droits de l’Enfant, de la Charte
Africaine des Droits et du Bien Etre de l’Enfant ou même du code pénal, les
enfants sont de plus en plus ciblés et exposés aux dangers. Cependant, force
est de constater que l’application de ces instruments posent toujours problème
et reste l’un des facteurs favorisant la propagande de ce phénomène.
 Pour faire face à ce fléau, les ONGs  devraient initier des programmes de
sensibilisation afin de pousser les gens à la dénonciation, les parents doivent
être beaucoup plus responsables, veiller sur leurs enfants et favoriser la
communication. Quant aux enfants, ils devraient être beaucoup plus vigilants et
dénoncer davantage les auteurs et l’Etat doit veiller à ce que les lois qui
protègent les enfants soient appliquées, voir même criminaliser le délit de
viol. 
« Abus sexuel ne rien dire, c’est se laisser faire »
Migui Marame NDIAYE
Ndiayemigui@yahoo.fr

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