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mardi 17 décembre 2013

L’Avenir de la jeunesse africaine en débat


Le Groupe des amis de la francophonie (Gaf) a organisé mercredi dernier une journée de réflexion en prélude du 15ème sommet de la francophonie prévu à Dakar en Novembre 2014. C’était en présence du ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et des Relations avec les institutions, porte parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, des universitaires et des experts venus de plusieurs pays francophones.

Le thème de la conférence qui portait sur « Quelle Afrique pour ses jeunes ? Comment mieux développer les ressources naturelles ? Partage d’expériences francophones » s’inscrivait dans le but de donner aux jeunes sénégalais l’occasion de mieux se familiariser aux enjeux liés à l’exploitation des ressources naturelles, en passant par la gestion des ressources minières et l’exploitation des terres arables.
Venu représenter le 1er ministre à la cérémonie d’ouverture, Abdou Latif Coulibaly soutient que « l’Afrique a certes besoin d’exploiter la forêt pour avoir des meubles et autres, mais elle a aussi besoin de préserver la nature ». « Il faut également assurer une exploitation qui garantit la pérennité des ressources naturelles et au profit maximal des populations en protégeant le couvert végétal pour ne pas remettre en cause les équilibres climatiques et écologiques » poursuit le ministre.

Pour le porte parole du gouvernement, l’exploitation des ressources en vigueur dans les pays de l’Afrique est de type colonial, c'est-à-dire une extraction des matières premières du continent et leur exportation vers l’Europe.

« Dans nos pays, il est malheureux de constater que l’exploitation des ressources se fait au détriment des populations et particulièrement des jeunes » a-t-il déploré.
Pour le président du Groupe des amis de la francophonie (Gaf), Nicolas Fataki Lunkelé, la jeunesse est souvent victime de la mal gouvernance et peut constituer une bombe à retardement. « N’oublions pas, comment est parti en Tunisie les mouvements de révolte de jeunes communément appelés le printemps arabe, c’est une jeunesse qui en avait marre » a-t-il rappelé.

Selon M. Lunkelé, le Gaf en prenant le thème de la jeunesse pour le soumettre en sujet de réflexion, a tenu compte de cet aspect. « Nous n’allons pas chercher ailleurs les moyens de notre politique, ces moyens existent ici, nous devons en tenir compte et nous devons les exploiter » poursuit le président du Gaf.
Pour la représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Mme Barbara Murtin qui a mis l’accent sur le développement durable, il faut réfléchir au remplacement des énergies renouvelables par les énergies solaire, éolienne etc. « Si la volonté politique d’attirer l’attention des investisseurs nationaux ou étrangers n’existe pas, le développement durable se fera de manière difficile » a-t-elle fait savoir.

Quant au recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr. Saliou Ndiaye, dans des pays comme le Sénégal où plus de 50 % de la population ont moins de 25 ans, tout tourne ou doit tourner autour de la préoccupation du sort de la jeunesse. « Il s’agit de réfléchir aux voies et moyens de laisser à nos jeunes d’aujourd’hui, une Afrique mais une Afrique où les ressources naturelles renouvelables ou non soient véritablement au service du développement et du mieux être des africains » a-t-il expliqué.

Pour le recteur, par ailleurs président de l’assemblée de l’université, les énergies renouvelables suscitent beaucoup d’espoir mais il est indispensable de les prendre en compte, de les améliorer pour qu’elles puissent apporter une contribution significative à la résolution des problèmes qui s’opposent à l’humanité.

Cette cérémonie d’ouverture a été suivie par une conférence introductive et trois panels animés par des universitaires et des experts venus de plusieurs pays francophones dont le Canada, la France, le Gabon, la Guinée, le Mali, la République démocratique du Congo, Wallonie-Bruxelles et le Sénégal.


Migui Marame Ndiaye

Le monde pleure Mandela


L’ancien président sud – africain, Nelson Mandela est mort ce jeudi 5 Décembre à son domicile de Johannesburg à l’âge de 95 ans. L’Afrique, le monde tout entier perd ainsi son dernier combattant.

« Notre nation a perdu son fils le plus illustre, notre peuple a perdu un père » a déclaré le Président Sud – Africain pour annoncer la mort de Nelson Mandela. Madiba comme l’appelle affectueusement le peuple sud – africain a livré son dernier combat ce jeudi. Le lauréat du prix Nobel de la paix en 1993 s’est éteint à l’âge de 95 ans laissant ainsi derrière lui que de beaux souvenirs.

A l’annonce de la nouvelle, les témoignages surgissaient de partout. Pour le Président Américain, Barack OBAMA, qui prévoit de se rendre en Afrique du Sud pour les obsèques, « Mandela est un homme courageux, profondément bon ». Le parcours du premier président noir de l’Afrique du Sud (1994 - 1999) est salué par le monde tout entier. Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban ki Moon le rend un vibrant hommage. Mandela est « Une source d’inspiration pour le monde» a-t-il laissé entendre. « Mandela, une leçon de vie » confirme Jack Lang, ancien ministre de la culture de la France. Cette figure incontournable dans la lutte contre le système politique de l’apartheid est « un champion pour la dignité humaine, la liberté, la paix et la réconciliation » témoigne l’ancien Président Américain, B. Clinton. Pour le premier ministre britannique, David Cameron, Madiba a marqué son temps. « Une grande lumière s’est éteinte, un héros de notre temps » a-t-il soutenu. Cet homme qui avait passé 27 ans de sa vie en prison pour avoir défendu la cause de son peuple noir, est considéré comme un « résistant exceptionnel, un conquérant magnifique » par François Hollande. Le Président français soutient que « Nelson Mandela aura fait l’histoire. Celle de l’Afrique du Sud, celle du Monde tout entier ».  Les images restent unanimes. Pour Morgan Freeman qui a incarné l’homme dans « Invictus », « le monde a perdu l’un des vrais géants du XXème siècle ». « Il incarne l’image de l’Afrique » indique Youssou Ndour, artiste-chanteur, qui lui a dédié une de ses chansons.
Celui qui avait placé la dignité et la liberté de l’homme au centre de son action est mort avec tous les honneurs. Cependant, il faut « rendre à césar, ce qui appartient à césar ». Madiba aura des funérailles d’Etat, promet Jacob Zuma. Tous les drapeaux de l’Afrique du Sud seront mis en berne jusqu’à la fin des funérailles nationales.

Madiba (1918-2013) est mort laissant ainsi à l’Afrique, au monde entier un lourd héritage. Celui qui a appris aux noirs et aux blancs de l’Afrique du Sud à vivre ensemble, s’est éteint pour toujours. Même mort, Nelson Mandela, le père de la nation sud-africaine a suscité l’harmonie et l’unité

vendredi 6 décembre 2013

Les Lutteurs continuent de défier les autorités


L’interdiction des autorités aux écuries et écoles de lutte  de ne plus s’entrainer dans les écoles publiques n’est pas suivie à la lettre surtout dans la banlieue dakaroise. Tous les jours, des lutteurs prennent d’assaut les établissements scolaires.

A Guédiawaye, nombreuses sont les écuries et écoles de lutte qui continuent de fréquenter les écoles malgré l’interdiction signifiée il y’ a un an par les autorités. Un tour dans les écoles permet de faire le constat.
Il est 17 heures à l’école Khaly Madiakhaté Kala (ex 25). C’est la fin des cours pour les élèves. Ces derniers quittent l’école laissant la place à d’autres apprenants, les lutteurs. Certains élèves restent pour suivre les séances d’entrainement. 
Venant en petit nombre, les lutteurs finissent par occuper une partie de la cours de cet établissement scolaire. Une cinquantaine de lutteurs, tous torse-nu, deux à deux , se livrent à des combats de lutte. Quelqu’un des leurs prépare un combat prévu ce week-end nous renseigne t-on. Au même moment, des classes sont ouvertes pour des élèves venus se renforcer.
« Tous les jours, nous sommes là à partir de 18h et nous sommes obligés de cohabiter avec les lutteurs même si c’est difficile avec tout le bruit qu’ils font » se désole Amadou Diop, élève en classe de 4ème secondaire venu faire des cours de renforcement.
« Nous sommes habitués à ça. Personne ne peut les faire quitter l’école donc nous sommes obligés de vivre avec » poursuit son camarade de classe, Abdou Gueye.

Le même décor est trouvé à l’école Kawsara Fall (ex école 24). Apparemment, la décision de l’autorité n’est pas suivie à la lettre dans la banlieue
Pour ce jeune lutteur trouvé dans l’enceinte de cette école, il est difficile pour eux d’aller jusqu’à la plage pour s’entrainer vu qu’elle est un peu loin. L’école reste le seul lieu spacieux pouvant les accueillir.
« Notre présence ne peut en aucun cas impacter négativement sur l’étude des élèves. C’est après la descente que nous débutons nos entrainements donc les autorités peuvent avoir l’esprit tranquille » poursuit notre interlocuteur.

En attendant de voir une prochaine réaction des autorités, les écoles vont continuer de servir de lieu d’entrainement pour les lutteurs qui vont cohabiter avec les potaches.




jeudi 5 décembre 2013

La Candidature d'Aliou SALL aux locales de 2014 fait débat


La déclaration de candidature du frère du chef de l’Etat, Aliou Sall continue de susciter le débat à Guédiawaye. Si d’aucuns accueillent à bras ouvert cette décision, d’autres la trouvent comme une insulte et se montrent déterminés à s’y opposer farouchement.
La décision prise par Aliou SALL de se présenter aux prochaines élections locales à Guédiawaye n’est pas bien accueillie par une bonne partie de la population. C’est l’édile de la ville Cheikh Sarr qui ouvre les hostilités. Pour l’actuel maire, candidat à sa propre succession, « Guédiawaye n’a pas besoin d’importer un maire ». Jean Paul Diaz de la mouvance présidentielle est du même point de vue
Du côté de la population, les avis sont partagés sur cette candidature déclarée du frangin du Président Macky SALL. Certains trouvent que cette volonté de Mr Aliou Sall constitue une insulte pour toute la population. D’autres en voient une porte qui s’ouvre pour le développement de  Guédiawaye.
Pour Cheikh Birago Diome, « C’est une candidature dénuée de sens et qui s’illustre comme une insulte aux habitants de Guédiawaye. Notre ville dispose de ressources capables, bien instruites et aptes à gérer convenablement la mairie». Abdourahmane Diop est du même avis. Pour lui, « Même si la loi lui permet de se présenter, moralement sa candidature ne peut pas être acceptée et ne va pas être acceptée ».
Du côté des apéristes de Guédiawaye, ceux qui s’opposent à la candidature d’Aliou SALL n’ont pas d’arguments solides car la loi l’autorise à se présenter. Adama Sy ne comprend pas l’attitude de certains sur cette candidature prononcée du frère de Macky Sall. « On dirait que la population de Guédiawaye refuse le développement. Cet homme est venu avec la ferme volonté de développer Guédiawaye avec un ambitieux projet. Je vois mal que des personnes s’opposent à une telle opportunité qui s’offre à elles» poursuit-il. Pour Djiby Ndiaye, Aliou Sall a le droit de se présenter car il est sénégalais et a sa base à Guédiawaye. « Ces détracteurs n’ont pas à avoir peur, ils n’ont qu’à travailler. D’ailleurs où étaient ils quand Aliou Sall battait campagne pour le 1er et le  2nd tour de l’élection présidentielle ? » s’interroge – t - il.
Pour le vieux, Abdoulaye Gning « quelque soit l’homme qui sera élu, il doit être à l’écoute de la population, un citoyen qui prendra en compte la préoccupation de tous sans partie prise ».
Les élections locales prévues en 2014 s’annoncent rudes à Guédiawaye. La course pour le fauteuil de la mairie reste serrée entre l’actuel maire, Cheikh Sarr, Aliou Sall probable candidat de l’APR, le rappeur Malal Talla alias Fou malade et Malick Gackou même si ce dernier refuse toujours de se prononcer sur sa candidature ou non.


lundi 2 décembre 2013

Vidéo: Gallo Tall (PDS) et Suzanne Camara (APR) s'offrent en spectacle sur le plateau de Sen TV

Lors de l'émission Actualité à chaud sur la SenTv, Gallo Tall du Parti Démocratique Sénégalais a infligé une gifle à Ameth Suzanne Camara de l'Alliance pour la République.


mardi 26 novembre 2013

L'A.S.C JUBOO et l'A.S.C BOKK JOM se retrouvent 10 ans après la finale de 2003

La zone 4 de l’ODACV DE GUEDIAWAYE a connu ses deux finalistes depuis hier au stade Alassane Djigo. L’A.S.C JUBOO et l’A.S.C BOKK JOM se retrouvent 10 ans après en finale.

Une belle affiche pour la finale de la zone 4 de Guédiawaye. Hier, au stade Alassane Djigo de Pikine, l’A.S.C JUBOO a obtenu son ticket pour la finale en dominant l’A.S.C GOUNEY TEY sur le score de 2 buts à 1. A la 12ème minute de jeu, sur une erreur manifeste du gardien de but de l’équipe du coach Abdou Samad Senghor, Pape Joe DASYLVA place sa tête pour ouvrir le score. Les occasions se multiplient d’un côté comme de l’autre. A la 44ème minute, sur une perte de balle de l’attaquant de Gouney Tey, les joueurs de Juboo partent en contre attaque et obtiennent un penalty suite à une faute de main du défenseur. Pape Joe DASYLVA revient à la charge et marque son 2ème but du match et anéantit le rêve des supporters de l’équipe.  Il devient ainsi le meilleur butteur avec 7 réalisations. Les deux équipes rentrent au vestiaire sur le score de 2 buts à 0. Au retour, l’A.S.C Gouney Tey revient avec l’ambition de revenir au score mais tombe sur une bonne équipe de Juboo déterminée à remporter ce match. La bande du capitaine Dame Tine parvient à réduire le score par l’intermédiaire de leur attaquant Alioune Badji. Le match se termine sur le score de 2 buts à 1. L’A.S.C Juboo revient en finale après celle perdue la saison précédente face à l’A.S.C Dissoo.
En première heure, l’A.S.C Bokk Jom a obtenu son ticket en s’imposant devant l’A.S.C Magg Baxx à l’issue des tirs au but (5 – 3).

L’A.S.C Juboo et l’A.S.C Bokk Jom se retrouvent ainsi en finale dix ans après. En 2003, ces grandes A.S.C s’étaient croisées en finale zonale avec une victoire aux tirs au but de l’A.S.C Juboo. Une finale qui était promptement disputée marquée par une grande mobilisation.

Vidéo: Les Lions bloqués à Casa par les Ivoiriens

Le Senegal va manquer le rendez vous mondial au Brésil. A Casablanca, les lions n'ont pas réussi à battre les élèphants de la Côte d'Ivoire, synonime de leur élimination. Résumé du match

mercredi 10 juillet 2013

Léonardo quitte la direction du PSG



Après Ancelotti (parti au Real), le Paris Saint Germain vient de perdre un autre homme fort, son directeur sportif, Léonardo qui a rendu ce matin sa démission d’après le site du club de la capitale.

C’est officiel, le directeur sportif du club de la capitale française, Léonardo  a rendu sa démission ce jeudi matin nous apprend un  communiqué du club. Léonardo qui occupait ce poste depuis l’arrivée des qataris en 2011 vient de claquer la porte après deux années seulement de collaboration. Le brésilien âgé de 43 quitte le club à un moment crucial si l’on sait que des dossiers chauds étaient sur la table notamment la finalisation de l’arrivée de CAVANI ou encore De Rossi. Pour l’instant, le raisons de cette démission reste inconnue même si d’aucuns pensent que l’alourdissement de sa sanction  par la commission de discipline de la Fédération Française de Football (FFF) en est l’une des causes. Suspendu jusqu’au 3 juin 2014, l’ancien homme fort des qataris tourne ainsi le dos au PSG qui, rappelons le, avait perdu son entraineur en fin de juin. Il laisse ainsi un climat d’instabilité dans le club de la capitale dans la mesure où son capitaine, l’autre brésilien, qui a récemment montré sa volonté de rejoindre le Barcelone.

Cette démission risque d’engendrer des conséquences sur le projet qatari, vu la qualité de l’homme, qui en deux ans a véritablement changé le club parisien. Léonardo quittera le club à la fin du marché des transferts. Mais avant son départ, iol va certainement finaliser l’arrivée de l’attaquant uruguayen dont on nous annonce la présence de son agent dans la capitale française. 

mercredi 26 juin 2013

Le Combat Eumeu Séne - Modou Lô reporté

La déception est le sentiment le mieux partagé chez les amateurs. Le combat de lutte Eumeu Séne vs Modou Lô n'aura pas lieu ce dimanche suite à la blessure du leader de Tysinger, Eumeu Séne.

Le drapeau du communicateur traditionnel, Bécaye Mbaye n'aura pas lieu cette saison. L'affiche tant attendue par les amateurs et férus de la lutte entre Modou Lô et Eumeu Séne est finalement annulée suite une blessure  du dernier cité. Le leader de l'écurie Tysinger a contracté une blessure à l'oeil lors d'un contact avec un de ses lieutenants à l'entraiement. Une blessure qui ne lui permet pas de nouer son nguimb le dimanche face au lutteur de l'écurie Rock Energie. Après la confirmation de cette blessure par le médecin connu de l'arène, Ardo, le CNG décide de reporter le combat pour indisponibilité de l'ancien mentor de Mouhamed Ndao Tyson.  Cette information a été aussi confirmée par Baye Ndiaye , frère du promoteur de ce combat, Aziz Ndiaye. Pour les amateurs qui s'attendaient à un combat palpitant en cette fin de saison, il faut attendre peut être la saison prochaine pour ce duel. 

mercredi 19 juin 2013

Ligue 1 : 21ème Journée : AS PIKINE ET GUEDIAWAYE FC se neutralisent (0-0)


Hier, au Stade Alassane Djigo, l’AS Pikine a été tenu en échec par son voisin le Guédiawaye Football Club en match comptant pour la 21ème journée de Ligue 1. Un nul qui fait l’affaire des visiteurs en quête de points pour le maintien.
                    
Le derby tant attendu de cette 21ème journée de Ligue1 entre l’AS PIKINE et le GFC n’a pas été si alléchant. Les deux équipes de la banlieue se sont quittés sur un score nul et vierge. Dés l’entame du match, les deux équipes se montrent dangereux avec des occasions à chaque côté. On assiste à une légère domination des « Pikinois » qui multiplient les assauts par l’intermédiaire de Serigne Cheikh.S. DIOUCK. Ce dernier à la 17ème minute rate l’occasion de trouver le chemin des filets.  La réaction des visiteurs ne va pas tarder, à la minute qui suive, El Hadji Maodo. M. Beye manque le cadre suite à une belle contre attaque. Les protégés du coach Alassane Dia reviennent à la charge. L’ancien sociétaire de la Linguère de St Louis se signale encore avec deux occasions franches mais ils se heurtent à un Talla Séne dans ses grands jours. Les deux équipes se quittent dos à dos à la mi-temps avec une maladresse des attaquants. A la reprise, les « Pikinois » reviennent avec les mêmes ambitions. A la 49ème minute, Cheikhna. A.T. SALL quitte ses partenaires suite à un second carton jaune, synonyme de rouge. Le GFC à dix tente tant bien que mal à gérer la situation. L’entrée d’Adama Mbaye à la place de Serigne Cheikh. S. DIOUCK à la 71ème minute apporte de la fraicheur dans l’entre jeu des siens. A la 89ème minute, le nouvel entrant rate de prés l’occasion de briser le rêve des protégés du coach Rawane Mbaye, il voit son ballon heurté la barre transversale du gardien Talla Séne. L’arbitre siffle la fin de la rencontre sur ce score nul et vierge entre les deux équipes de la banlieue. Avec ce point ramené de l’extérieur, le GFC se repositionne dans la course au maintien. Les « Pikinois » ratent ainsi l’occasion de se rapprocher davantage du peloton de tête et restent au milieu du tableau.


mardi 4 juin 2013

Lutte : Victoire de Balla Gaye 2 sur Tapha Tine: Guédiawaye se maintient au sommet


Après la défaite de Sa Thiès face à Malick Niang le mois d’avril dernier et la sanglante défaite de l’équipe de la ville face au NGB Niarry Tally (3-0), Guédiawaye a renoué hier avec la victoire. Cette fois ci, c’est dans la lutte que cette victoire a été acquise. Un succès qui maintient Balla Gaye au sommet de l’arène sénégalaise.


Le revers de Guédiawaye FC face au NGB Niarry Tally (3-0), le vendredi dernier a été vite oublié par les férus du sport à Guédiawaye. Pour cause, le lion de Guédiawaye a pris le dessus, ce dimanche, sur le géant du Baol à l’issue d’un combat organisé par le promoteur Aziz Ndiaye. Après neuf mois de vive tension, d’altercation verbale entre Guédiawaye et Réfane, le suspens n’a duré que 2 mn  30 s au coup de sifflet de l’arbitre. Balla Gaye plus déterminé que son adversaire marche sur ce dernier et le roue de coup qui oblige Tapha Tine de sortir délibérément de l’enceinte. Le public surexcité se crie déjà victoire dans les rues de Guédiawaye où nous avons regardé le combat. Ils vont vite déchanter d’autant plus que le combat est loin de livrer son verdict. Les deux mastodontes reviennent dans l’enceinte. Tapha était très en deçà des attentes. Lui qui avait l’habitude de mener une bagarre farouche face à ses adversaires.  Balla Gaye qui a habitué ses supporters d’attaquer ses adversaires revient à la charge et saisit le géant du Baol pour le mener à terre après 2 mn 37 de combat. Les amateurs et férus de la lutte présents au stade Demba Diop n’en reviennent pas. A Guédiawaye, c’est la joie. Les rues étaient petites pour contenir tout ce beau monde qui manifestait après le succès de leur lion.  Il remporte ainsi la 1ère édition du drapeau doté El Hadji Malick Gackou et le 4 X 4 qui ont été mis en jeu. Une victoire qui permet au fils de Double Less de conserver son titre de roi des arènes.  Comme ses prédécesseurs, Tyson, Bombardier, Yékine… Balla Gaye 2 a remporté sa première sortie en tant que roi. Il enregistre ainsi son 19ème succès de sa carrière permettant ainsi aux habitants de Guédiawaye d’oublier le revers de Sa Thiès face à Malick Niang et la défaite du GFC face au NGB Niarry Tally. Eumeu Séne semble être le mieux placé pour affronter le roi des arènes après que ce dernier ait déclaré qu’il est prêt à découdre avec lui quelque soit l’issue de son combat face à Modou Lô le 30 juin prochain.

lundi 27 mai 2013

LIGUE 1 - 18E JOURNÉE : LE GFC SE REBIFFE FACE AU DUC


Samedi, au Stade Amadou Barry, le Guédiawaye Football Club (GFC) a battu le Dakar Université Club (DUC) sur le score d’un but à zéro en match comptant pour le 18e tour de la Ligue 1. Une victoire qui permet au GFC de se relancer dans la course au maintien
Le duel des équipes du bas du classement a tourné à l’avantage des Banlieusards. Le GFC (18ème) est venu au bout du DUC (12ème). L’unique but de la rencontre a été inscrit par Moustapha Mendy à la 58ème  minute de jeu. C’est un match équilibré que les deux équipes ont livré. En première période, aucune occasion franche n’a été constatée.
A la reprise, le coach du DUC procède à un changement de gardien de but. Aziz Dramé cède sa place à Amadou Bâ. De son coté, le GFC met la pression. A la 49e minute, sur une bonne action partie de la défense, les attaquants du GFC se retrouvent à 3 contre 2 mais Mouhamed Wade eut la mauvaise inspiration de remettre le ballon à son coéquipier Moustapha Mendy alors qu’il avait la possibilité de marquer.
À la 58e minute, sur une belle action, Mouhamed Wade sert William Sylva dont le tir est repoussé par le gardien du DUC sur les pieds de Moustapha Mendy. Ce dernier pousse le ballon sans difficulté dans les filets. Le GFC réussit à conserver le score jusqu’au coup de sifflet final. Il réalise ainsi une bonne opération dans la course au maintien. Le DUC, suite à son revers occupe la 13e place. Il est la première équipe non relégable. Sa dernière victoire remonte à l’aller contre le GFC. Avec ce deuxième succès de la saison, le GFC totalise 13 points et occupe toujours la dernière place du classement à cinq longueurs de sa victime du jour. 
Article signé Migui Marame Ndiaye repris en in texto sur le site du Cesti

samedi 25 mai 2013

GIRESS snobe Demba Bâ, Issiar Dia et Bayal







Le suspens est levé. Alain GIRESS a lâché ses 23 lions pour affronter respectivement l'ANGOLA et le Liberia en match comptant pour les éliminatoires du mondial 2014 au Brésil. 

Le sélectionneur National a publié la liste des 23 acteurs qui vont affronter les Panlancas Negras et les Leone stars . Cette liste est marquée par les absences de Demba Bâ, d'Issiar Dia et de Bayal Sall, tous présents lors du précédent match. Des choix purement sportifs nous dit le coach français lors de la conférence de Presse. On note aussi les retours de Ndiaye Déme NDIAYE, Pape Modou Sougou, Kara Mbodji  Pape Ndiaye Souaréet l'entrée d'Abdoulaye Seck ( Casa Sport), Salif Sané ( Nancy).
leader de son groupe de qualification avec cinq points, le Sénégal jouera deux matchs éliminatoires de la coupe du monde 2014 contre l'Angola (8juin) et contre le Libéria une semaine plus tard.
Voici la liste des 23 lions

Gardiens : Bouna Coundoul, Ousmane Mané et Cheikh Tidiane Ndiaye
- Défenseurs : Lamine Gassama, Lamine Sané, Cheikh Mbengue, Zarko Touré, Pape Guèye, Kara Mbodji, PapeNdiaye Souaré, Abdoulaye Seck
- Milieux : Mouhamed Diamé, Pape Kouly Diop, Idrissa Gana Guèye, Rémi Gomis, Sadio Mané, Ndiaye Deme Ndiaye et Salif Sané
- Attaquants : Mame Birame Diouf, Moussa Sow, Modou Sougou, Papiss Demba Cissé et Dame Ndoye

vendredi 24 mai 2013

UCAD : « COULOIR DE LA MORT »: Le nouveau marché Sham


Déguerpis du rond point Sham de la Medina par la Mairie de Dakar, les marchands  ambulants se sont rabattus à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, plus précisément dans cette rue dite « couloir de la mort » pour installer tables et cantines. Ils deviennent ainsi les nouveaux colocataires des étudiants qui viennent codifier à peine deux mois.

L’opération de déguerpissement initiée  par les autorités de la municipalité de Dakar n’a pas épargné les marchands ambulants qui logeaient dans les artères  du rond point Sham de la Médina. Une décision qui n’avait pas plu d’ailleurs ces commerçants qui se sont farouchement opposés aux forces de l’ordre. « Ils ne nous ont même pas laissé le temps de rassembler nos affaires. Ils ont avec leur camion saccagé nos tables et cantines », a laissé entendre A. FALL, victime.
« Dans un combat, un plan B est toujours nécessaire »
 Le coup déjà joué, ces commerçants sont venus s’installer aux abords du couloir de la mort de l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Ils viennent ainsi s’ajouter au bon nombre de commerçants présents sur  les lieux depuis la décision du centre des œuvres universitaires de Dakar, COUD de s’opposer à l’occupation anarchique dans l’espace universitaire. Les quelques occupants des lieux interpellés disent détenir une autorisation de la part des autorités universitaires. « Nous espérons que les autorités ne vont pas essayer de nous déguerpir à nouveau » souhaite A.FALL.
Si certains étudiants ne se sentent guère déranger par cette cohabitation, d’autres jugent  cette situation anormale et exigent aux autorités universitaires à agir avant que l’eau déborde la vase. « L’université aux étudiants, le marché aux commerçants » rappelle  Abdou YOUM, étudiant à la Faculté de Droit.
Une nouvelle opération de déguerpissement fera certainement sortir ces « soutiens » de famille de leur gronde pour ne pas dire des citoyens qui gagnent leur vie d’une manière digne.

Brisons le mur du Silence!!!



« Le Linge sale se lave en famille » !!! Pff. Si ce fameux adage  est connu et apprécié par tous, il est important de savoir qu’il fait maintenant plus de mal que de bien. De nos jours, beaucoup de cas d’abus sexuel sont notés dans les familles. Mais on garde jalousement le secret.

Il est impossible de faire la revue des quotidiens sans pour autant enregistrer des cas d’inceste. Un fléau qui nous perturbe tous et qui fait vraiment mal. Les enfants ne sont plus protégés d’autant plus qu’ils voient leur sécurité menacée dans leur propre foyer. Parents, Oncles, Frères font maintenant partis de la longue liste des auteurs des cas d’abus sexuels. Si ceux  qui sont censés protéger leurs progénitures abusent d’elles, donc le monde est vraiment à l’envers. Certes la presse en parle maintenant mais c’est un phénomène qui a toujours existé et qui continue d’exister. Si quelques cas sont relatés dans la presse et jugés au tribunal, d’autres se règlent au sein de la famille ou à l’amiable. Ils protègent disent ils la dignité de la victime, de la famille, de l’auteur sans pour autant se soucier des dangers ou du devenir  de l’enfant.
La sécurité de l’enfant est bafouée au profit de celle de l’auteur qui devrait être exposé aux sanctions pour éviter qu’il récidive sur sa victime ou sur d’autres qui habitent aux alentours. Les responsabilités sont partagées. Malgré l’existence des instruments juridiques à l’image de la Convention des Nations Unies Relatives aux Droits de l’Enfant, de la Charte Africaine des Droits et du Bien Etre de l’Enfant ou même du code pénal, les enfants sont de plus en plus ciblés et exposés aux dangers. Cependant, force est de constater que l’application de ces instruments posent toujours problème et reste l’un des facteurs favorisant la propagande de ce phénomène.
 Pour faire face à ce fléau, les ONGs  devraient initier des programmes de sensibilisation afin de pousser les gens à la dénonciation, les parents doivent être beaucoup plus responsables, veiller sur leurs enfants et favoriser la communication. Quant aux enfants, ils devraient être beaucoup plus vigilants et dénoncer davantage les auteurs et l’Etat doit veiller à ce que les lois qui protègent les enfants soient appliquées, voir même criminaliser le délit de viol.
« Abus sexuel ne rien dire, c’est se laisser faire »
Migui Marame NDIAYE
Ndiayemigui@yahoo.fr

samedi 18 mai 2013

14E ÉDITION DE LA CONFÉRENCE DU RÉSEAU DE LITTÉRATURE, D'ART ET DE PHILOSOPHIE : LE DEVENIR DE L'AFRIQUE EN DÉBAT


La 14e édition de la Conférence nationale du Réseau des clubs de littérature, d'art et de philosophie Léopold Sedar Senghor (RESACLAP) a été riche en enseignements. Pendant 72 heures, les "clapiens" venus des différentes régions et réunis au Lycée de Pikine ont échangé autour du thème : « Devoir de mémoire, Devoir de vigilance». 

Le Lycée de Pikine a été pendant 3 jours le lieu de rendez-vous de plus de 200 « Clapiens », membres de 70 clubs présents dans toutes les régions du Sénégal. Cette 14e édition avait pour marraine, Mme André Marie Diagne, enseignante-chercheuse à la Faculté des Sciences et Technologies de l'Éducation et de la Formation (FASTEF) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
A cette occasion, "les enfants de Senghor", comme on appelle les « Clapiens », ont planché sur le thème  « Devoir de mémoire, Devoir de vigilance ». Un thème d’une grande importance pour ces jeunes qui, à l’image de leur parrain, s'intéressent au lien entre la littérature, l’art et la philosophie. « Ce thème est d’actualité car il pose la question du devenir de l’Afrique » a souligné le professeur de philosophie, M. Diène, en introduisant son collègue, enseignant au CESTI, M. Dominique Mendy. Ce dernier, qui animait la conférence de clôture de cette 14e édition, a axé son intervention sur le rôle des médias face à l’histoire. Pour lui, « les médias nous permettent d’avoir une idée de ce qui s’est passé et qu’ils ont la force de rendre plus vivante  l’histoire ». Le professeur de Lettres, Alioune Badara Diané, a présenté une communication en rapport avec la littérature.
Les participants ont également visité la Maison des esclaves de Gorée et le monument de la Renaissance africaine de Ouakam. Les lauréats des différents ateliers (littérature, art, philosophie) ont été aussi primés. La troupe Aimé Césaire du CLAP de Thiaroye est montée sur scène pour offrir au public une pièce sur le « Camp Thiaroye », évoquant le massacre des tirailleurs sénégalais en 1944. Leurs voisins du Lycée de Pikine ont présenté une pièce intitulé « Mémoire d’un continent ». Les « Senghoriens » ont également montré leur talent à travers des déclamations de poèmes.
Le RESACLAP existe depuis plusieurs années et regroupe les clubs de français du Sénégal et de la sous-région. L'édition de 2011 s'était déroulée au lycée sénégalais de Banjul. CESTI INFO
Migui Marame NDIAYE

vendredi 10 mai 2013

Adama Diallo, Lycée de Pikine - Dakar Reportage : Avancée de la mer : Quand la mer hante le sommeil des riverains de la plage de Guédiawaye



La mer est une source de ressources naturelles, créatrice de richesses et de bienfaits pour les populations. Mais l’homme, toujours attaché à sa vocation de métamorphoser son environnement, est allé loin car il s’est attaqué à l’intouchable : la mer. En effet l’extraction abusive du sable marin sur le littoral à des fins lucratives a fini d’installer la panique générale au sein des habitants riverains de la plage de Guediawaye.
Il est 17 heures quand nous débarquons sur la plage de Guediawaye plus connue sous le nom de « Malibu. », comme d’habitude, le vent glacial y faisait loi, quelques rares personnes, adeptes du jogging y étaient. Cependant un autre fait plus attrayant attire notre regard, car non loin du rivage une pléiade de charretiers extrayait, à la hâte le sable de peur d’être surpris entrain d’accomplir leur sale besogne, ce qui montre l’interdiction de cette pratique dévastatrice et nuisible à l’écosystème. Soudain, on aperçoit une personne, la quarantaine sonnée en tenue de sport et aussitôt nous l’interpellons sur l’acte des charretiers : « c’est dangereux, très dangereux, car j’habite à 300 mètres de la plage et j’avoue que la mer à une vitesse incroyable et menace d’envahir nos maisons il faut agir que ca ne soit trop tard. »
Donc à travers les paroles de celui-ci nous pouvons dire que le danger est imminent. Même son de cloche pour ce groupe de jeunes rencontrés à l’entrée de la plage « ce n’est pas juste, l’extraction du sable marin, est inquiétant. Vous savez, pendant la nuit, on dort à peine car le déferlement des vagues nous tympanise, c’est dur et alarmant ». Mais nous avons interpellé un charretier pour savoir ce qui le motive dans ce travail : « la charrette de sable vaut 4000frs CFA, multipliez par cinq ou dix chargements journaliers, c’est de l’argent ! De plus, ce sable est un don de la nature ; ca n’appartient à personne. Je fais ce travail depuis 10 ans , même pris une seconde épouse car c’est une activité qui rapporte ». En ce qui concerne l’avancée de la mer, il nous répond : « vous savez ceux qui crient danger, demandez-leur comment ils ont fait pour construire leurs maisons qui, menacées par la mer, ils ne vont jamais vous répondre ». mais si celui qui crée le danger répond de la sorte, c’est parce que soit il n’existe aucune réglementation bannissant ce trafic ou bien si elle existe elle n’est pas appliquée comme il se doit, comme en témoigne ce policier à la retraite : « il existe une loi interdisant foncièrement l’extraction du sable marin, mais sa mise en œuvre reste à désirer sincèrement car c’est un problème qui est très difficile à résoudre, néanmoins des charretiers sont toujours interpelés et déférés au parquet ».
Tout compte fait il devenu un impératif pour l’Etat et les riverains de s’asseoir autour d’une table pour harmoniser points de vue afin de protéger l’environnement, seule garantie d’une paisible.

jeudi 25 avril 2013

Ibrahima MBAYE dit Sopé sur les Télénovelas "Ils nous colonisent culturellement et c’est extrêmement dangereux"


C’est dans les locaux du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), que le tout nouveau membre de ladite structure nous a reçus dans son bureau. Ibrahima MBAYE de son vrai nom, l’artiste-réalisateur  s’est permis de donner son point de vue sur les télénovelas qui sont diffusés dans  nos chaines de télévisions.


Entretien
M. MBAYE, quelle analyse faites-vous des télénovelas ?
Ce sont des produits importés, sur le plan technique, j’avoue que c’est de très bonne production au niveau de la qualité des sons et des images. Par contre là où j’ai des reproches, c’est au niveau artistique et culturel. Les télénovelas sont souvent des produits qui ne nous parlent pas directement et cela s’explique du fait qu’ils nous proviennent du Mexique, du Brésil, de l’Espagne entre autres et qui ne sont pas obligés de suivre notre culture.  Il faut aussi savoir que je suis à la limite complexe parce que je me rends compte qu’autant que ces produits ne nous parlent pas mais autant nos femmes, nos mamans, nos sœurs les aiment. Et c’est ce qui est paradoxal et inquiétant.
N’êtes vous pas entrain de dire que ces télénovelas ont des impacts négatifs sur la société sénégalaise ?
En tant que futur journaliste, vous êtes mieux placés pour comprendre que la télévision est un médium de communication extrêmement important. La télévision a une influence capitale. Ce qui veut dire que là où ça peut poser problème, c’est dans l’influence culturelle. Par exemple, nos jeunes filles s’identifient souvent à des stars qu’un auteur a créées. Elles sont tentées par une influence extérieure qui forcément va agir sur leur vie de tous les jours. Ne serait ce que pour ça, je trouve que ce n’est pas intéressant. Autre chose, c’est des feuilletons qu’on ne peut pas regarder avec nos enfants parce qu’il y’a souvent des séquences où c’est un peu osé avec des trucs d’amour que nous savons tous. Finalement c’est des choses qu’on laisse passer alors que c’est une autre forme de colonisation. Il nous colonise culturellement et c’est extrêmement dangereux. Ce que je déplore dans tout ça, c’est que nos télévisions mettent énormément de moyens pour s’en approprier. Au lieu de financer les produits des troupes théâtrales sénégalaises comme le SOLEIL LEVANT, DIANKHENE DE THIES…, il se permet d’aller acheter des télénovelas qui coûtent des millions pour venir ensuite emmerder leurs téléspectateurs, excusez-moi du terme et qui malheureusement  y adhérent. Je vous rappelle qu’il y’a de la qualité au Sénégal, il y’ a des gens qui font de très belle chose avec leur maigre moyen.
En parlant de production, pourquoi les téléfilms nationaux comme MAYACINE AK DIAL où vous étiez parmi les acteurs ou GOORGOORLU ne sont plus diffusés ?
Les productions de ces téléréalités sont très compliquées et si on n’a pas assez de tubes, le problème va se poser. Autre chose, il n’y a pas beaucoup de maison de production dans notre pays. Nous sommes arrivés à un moment où il n’y a pas une bonne politique culturelle. C’est ce qui fait qu’il y’a plusieurs troupes de théâtres. Ce qui veut dire que les gens s’autoproduisent. Les gens veulent sortir à la télé, c’est ça la réalité et ils viennent avec leur Prés à Diffuser (PAD). Nos télés s’adonnent à la facilité.
Personnellement est ce que vous suivez ces télénovelas ?
No franchement mais dés fois je tombe sur la famille entrain de se concentrer là dessus. Dés fois il m’arrive même de suivre rarement les produits sénégalais parce que quand je pense qu’il n’y a pas assez de qualité, je ne les suis pas. Si je vois que le produit ne  respecte pas certaines normes, sincèrement je ne m’attarde pas là dessus.
Quelle alternative préconiser- vous ?
J’opte pour les produits nationaux parce que ce sont des produits qui vont nous parler, qui nous appartiennent, construits ici et consommés ici dans notre pays. Ca va permettre aux jeunes comédiens de trouver du travail et permettre aux jeunes réalisateurs de se former et ça permet aussi d’enrichir le paysage culturel sénégalais. Les produits nationaux doivent être privilégier à condition que les gens se forment au niveau technique et artistique. Et pour ça, il faudra une subvention de l’Etat. Je donne l’exemple du Nigéria où leurs produits se vendent comme de petits pains aux Etats Unis et leurs produits sont même protégés par la FBI.
M. MBAYE, nous vous remercions pour votre disponibilité.
C’est moi qui vous remercie et vous souhaite une bonne continuation.

                  

mardi 23 avril 2013

Concours d’entrée au CESTI 2013 : Impressions des candidats



Les candidats au concours d’entrée au CESTI 2013 ont effectué ce Samedi 20 Avril dans l’après midi leur test de présélection à l’UCAD II. Ils étaient 1044 candidats niveau bac et licence confondus. A leur sortie de la salle, nous avons décidé de recueillir les propos de quelques uns d’entre eux sur leurs impressions et les motivations tant manifestées pour ce concours.

Coulisses :

« J’attendais des questions beaucoup plus difficiles et j’ai toujours voulu faire le concours du CESTI. Et c’est ma deuxième tentative » déclare Serigne Mbaye Dramé (niveau licence).
« Les épreuves étaient abordables pour quelqu’un qui suit l’actualité. Tout ce qui touche l’information m’intéresse. C’est dans cette perspective que j’ai décidé de saisir ma chance avec le concours du CESTI » affirme cette nouvelle bachelière Seny Diouf (niveau Bac).
« Je ne m’attendais pas à ces genres de questions. C’était abordable. J’ai toujours rêvé de faire la communication. Au début mon père ne voulait pas parce qu’il voulait que je fasse d’abord une année à l’université d’abord » nous dit Hannette Niasse (niveau BAC).
«  Les épreuves étaient       abordables. J’ai toujours rêvé de devenir journaliste depuis le collège. J’aime les reportages » a laissé entendre Pape Souleymane Diagne (Niveau Licence).
«  Des épreuves beaucoup plus abordables. Je ne m’étais même pas préparé mais je me suis débrouillé. J’ai une passion pour l’écriture et la culture. Et elles vont de pair avec les médias. Je veux avoir une formation plus professionnelle » souligne Souleymane Badji (Niveau Licence).
«  Les épreuves étaient abordables. Le journalisme, c’est un rêve d’enfance et je crois avoir les aptitudes » soutient Adama Bâ.
 « C’est abordable sauf l’actualité sportive où je n’ai rien fait » nous dit Ndeye Marieme Ndiaye (Niveau Licence).
« C’est un peu difficile. Certains étudiants n’ont pas écouté les informations. Mais je suis confiante pour la suite » avance Tambourine Meîssa Fall (1ère Année Fac Droit).
« Dans l’ensemble, c’était abordable. Les épreuves étaient à ma portée. Ce que je déplore, c’est l’interdiction de la rature dans la mesure où on sait qu’aucun être n’est parfait. Je suis optimiste et j’attends les résultats avec pieds serrés » affirme Aliou Seydi.
«  Les épreuves étaient un peu difficile. Puis que c’est une première l’essentiel était de participer » glisse A. Diallo (Niveau Bac).

Le Choix du CESTI

«  Pour se faire respecter dans le métier, le CESTI est la meilleure école de formation » déclare Souleymane Badji.
« Le Cesti est la meilleure école en Afrique. Si on veut être parmi les meilleurs et avoir la formation idéale, il faudra forcement passé par cette école »  Nd. Diouf (Niveau Bac).
«  Le journalisme est une passion pour moi et au CESTI, les moyens sont réunis pour une formation de qualité. A vrai dire, c’est la sécurité dans cette école » affirme Ndeye Marieme NDIAYE
« J’adore ce métier et le CESTI est la meilleure adresse. Je serai très heureux si je suis retenu à l’issue du Concours. Mon rêve c’est d’étudier l’an prochain au CESTI  » a déclaré ce candidat qui est à sa deuxième tentative, S.D (Niveau Licence).

Propos recueillis par :
Migui Marame NDIAYE et Mamadou Yaya BALDE (Etudiants en 1ère Année)




mercredi 3 avril 2013

CONTRIBUTION: Chapeau, Monsieur Idrissa SECK ! Tu t’es royalement foutu du Peuple. (Par Ibrahima DIOP, co-animateur DEET/Benno Jubël ) Le Président du Parti Rewmi, comme il nous y a habitués, nous a encore démontré, ce 25 Mars commémorant l’an I du régime du Président Macky SALL, qu’il est un fin politicien qui sait saisir les grands rendez-vous pour faire de grandes choses.



En effet, lors de son show politico-médiatique au Groupe Futurs Média, Monsieur SECK, profitant de l’ankylose communicationnelle de la majorité présidentielle, a vraiment administré un cours magistral de communication à toute la classe politique, sans se priver, du reste, de souffler un tsunami sur le Gouvernement d’Abdoul MBAYE.
Pour qui sait bien observer, il est aisé de déceler que la tactique de la victimisation à outrance a traversé tout son speech et risque d’accrocher la compassion de bien des concitoyens. Monsieur SECK a même cru décent, pour sa communication, de verser des larmes de crocodile, pour faire vibrer à rompre la fibre émotionnelle de son auditoire. Même son équipe de communication qui l’accompagnait ce jour là est passée à la trappe. Léna SENE et Compagnie, pris au dépourvu, n’y ont vu que du feu. Il sait vraiment tromper son monde, ce gars-là.
En somme, Monsieur SECK a vraiment assuré, du point de vue de la tactique de communication-manipulation.
Qu’à cela ne tienne, son discours montre que le Géant de Thiès a encore fait preuve d’une arrogance démesurée, en croyant qu’il pouvait illusionner les Sénégalais, en essayant de leur raconter son histoire, avec sa propre trame et ses propres mots, alors qu’il n’en était nullement besoin, puisque chacun d’entre nous est un témoin vivant des faits qu’il a essayé de substituer en les altérant.
En fin manipulateur, Idrissa SECK a tenté de se construire une légende mensongère, sous forme d’une tragédie héroïque, rien que pour redorer son blason qu’il a jadis roulé exprès dans la bouse répugnante de la tortuosité où il soupçonnait de l’or enfoui.
Malheureusement pour lui, comme toute tricherie comporte des failles souvent imperceptibles par le tricheur, Monsieur SECK s’est trahi lui-même, sans le savoir.
D’abord, il ne s’est pas rendu compte de l’ambigüité caractéristique de sa relation des faits relatifs à la visite qu’il a rendue à Abdoulaye Wade et qui lui a valu le désaveu du Peuple. Monsieur Idrissa SECK s’est embourbé dans ses explications, allant même jusqu’à affirmer que lors de cette rencontre, il a signifié au Président Wade qu’il ne pouvait être candidat pour un troisième mandat.
En entendant ces propos, je me suis dit que, soit ce Monsieur était devenu amnésique, soit il nous croit oublieux. En effet, ce que nos concitoyens n’ont pas su pardonner au Président de Rewmi, ce sont ses multiples récidives. Chaque Sénégalais se rappelle bien qu’à la veille de la Présidentielle de 2007, Monsieur SECK avait déjà commencé ses valses diurnes comme nocturnes au palais.
L’on se rappelle, en effet, que c’est bien parce que Me Wade avait reçu son « fils putatif » à la veille de la campagne de l’élection présidentielle de 2007 – donc à un moment où il n’était pas encore question du mandat de trop – que la plupart de ses sympathisants d’alors lui ont tourné le dos.
Alors, que Monsieur SECK ne vienne pas s’apitoyer sur son sort, en accusant les autres d’avoir fait de lui le damné de l’histoire politique du Sénégal. Il ne doit en vouloir qu’à sa tête, pour avoir été aussi tortueux.
Ensuite, sur la traque des biens mal acquis, le Président de Rewmi préconise de rétablir la vérité, rapatrier les fonds spoliés, puis laisser la justice suivre son court et condamner les coupables. Mais, il est aller plus loin en soutenant que le Président de la République devrait, après s’être assuré du recouvrement de la totalité des biens spoliés et des dividendes qui en découlent, prendre un décret de grâce au bénéfice des criminels économiques. Car selon lui, « il ne sert à rien de les retenir en prison ».
Monsieur SECK soutient même qu’un homme « aussi compétent et intelligent que Thierno Ousmane SY, ce serait un gâchis que de l’emprisonner ». Soutenant une telle thèse, Monsieur SECK ne sait même pas qu’il est en train d’extirper les voleurs à col blanc de la rigueur de la loi pénale. En quoi ceux qui n’éprouvent aucune gêne à se sucrer à coups de ponctions dans les caisses du trésor public sont ils plus méritants que les autres voleurs ?
Ma conviction reste forte que le fait que l’objet d’un vol soit un oeuf sur un étal de marché ou une portion du budget dans les caisses du trésor public, n’en fait ni plus ni moins un larcin. Voilà pourquoi tous les voleurs doivent être punis au même titre et l’intensité de leur punition ne peut être fonction que du degré de la gravité de leur acte.
Alors, le simple fait que Monsieur Idrissa SECK suggère de soustraire des voleurs de la justice des hommes nous fait douter de sa bonne foi, quant à sa présumée volonté de défendre les intérêts supérieurs de la Nation.
Par ailleurs, il soutient mordicus n’avoir jamais pioché dans les fonds politiques du Président Wade, à des fins personnelles. Pourtant, c’est lui-même qui, dans une interview accordé à Monsieur Dame Babou, avait affirmé ceci : « Dans tous les Etats du monde, il y a des fonds politiques. C'est des fonds qui sont remis, du fait de la loi, à la discrétion exclusive du Président de la République qu'il dépense sans avoir à en rendre compte. J'ai dit que j'en avais la gestion. Donc, j'agissais directement sur les instructions du Président de la République. Donc, les fonds ont été regardés en long et en large, et là aussi, même conclusion : strictement rien d'illégal n'a pu m'être reproché dans leur gestion. Jusque-là nous sommes en phase avec lui. Mais, il poursuit dans l’interview en question en avouant : « Maintenant, j'ai dit que dans le cadre de l'amélioration de mes moyens d'intervention politique et sociale, ce que j'en ai reçu, est allé dans cette direction. » Ceci est un aveu de taille. En effet, que Monsieur SECK ait profité des fonds politiques pour booster son action politique et sociale, rien d’illégale certes, puisque cela ne dépendait que du pouvoir discrétionnaire de son mentor d’alors. Mais, il est bien établi qu’aucun politique n’a le droit d’utiliser l’argent du contribuable pour financer son action politique. C’est à l’opposé de l’éthique que d’utiliser les biens des pauvres gens pour satisfaire des visées personnelles. Cela peut ne pas être à l’opposé de la loi, mais c’est forcément antagoniste à l’éthique politique. Alors, de qui se moque ce démagogue, avec son fameux jeu de mots ?
De tout ce qui vient d’être dit, il découle que Monsieur le Président de Rewmi, en voulant jouer à la victime désemparée, n’a fait qu’insulter l’intelligence de chaque Sénégalais. En fin manipulateur, il a saisi l’opportunité que lui offrait la carence communicationnelle d’un régime à la vision vacillante, pour s’offrir un surf sur l’émotivité de ses concitoyens, en vue de satisfaire son ambition démesurée caractéristique d’un égo surdimensionné.
Alors, il faut que Monsieur Idrissa SECK sache qu’il ne peut plus s’arroger le droit inadmissible de flouer le Peuple à perpétuité. Il a joué, il a perdu. Qu’il assume. Les sénégalais sont loin d’être crédules. Ils savent distinguer la bonne graine de l’ivraie. C’est pourquoi toute tentative de manipulation sera vaine.

Ibrahima DIOP
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samedi 30 mars 2013

Visite des étudiants de la 1ère année du CESTI au quotidien Le Soleil


Une semaine après leur visite à la Télévision Futurs Médias, les étudiants de la 1ère année du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) se sont rendus,  mercredi dernier, dans les locaux du quotidien Le Soleil. Cette visite entre dans le cadre de la nouvelle politique de la direction visant à permettre aux étudiants de découvrir le monde des médias.
Situé à Hann, dans l’enceinte de l'ancien Service géographique, Le Soleil a reçu les étudiants de la 1èreannée du CESTI conduits par le directeur des études, Mamadou Ndiaye. Durant deux heures, ils ont visité les locaux du journal, sous la conduite du rédacteur en chef central, Daouda Mané. "C'est une fierté pour moi de recevoir toujours des étudiants du CESTI", glisse-t-il. Ce dernier a rappelé l'histoire de cet organe de presse dont l'ancêtre, Paris Dakar, a été porté sur les fonts baptismaux, en 1933, par la famille De Breteuil. À l'accession du Sénégal à l'indépendance, Paris Dakar change de nom en 1961 pour devenir Dakar Matin. C’est le 20 mai 1970 que le président Léopold Sédar Senghor l'a baptisé le Soleil. Structuré en deux départements à savoir l’administration et la rédaction, ce journal fait partie des"meilleurs journaux en Afrique" selon le rédacteur en chef, Daouda Mané.
Les 80% de son effectif sont des diplômés du CESTI. Cela s’explique par la rigueur professionnelle dont font montre les produits de ladite école d’après M. Mané, lui même diplômé de cette école de journalisme de Dakar. Des salles de rédaction au parc automobile en passant par le service commercial, les étudiants ont échangé avec le personnel du Soleil. Mme Sané, l’une des 3 femmes que compte la rédaction, a profité de l’occasion pour encourager les étudiants à se spécialiser en presse écrite. Quant à Babacar Dieng, un des plus anciens de la rédaction, il exhorté les "Cestiens" à faire preuve d’humilité et de responsabilité. Revenant sur les raisons de cette visite, le directeur des études, Mamadou Ndiaye, avance que c'est pour "permettre aux étudiants de découvrir le monde des médias et les préparer au stage qui les attend en 2e année".

jeudi 28 mars 2013

Macky Sall accède au pouvoir, la monnaie disparait et la société s’entretue pour survivre


Ce matin en venant au bureau, j’ai assisté à  une violente dispute dans le bus. En cette période du mois où les poches sont quasi vides et les clients fuient les taxis pour se réfugier dans les bus, les nerfs sont trop tendus et  il est très difficile de voyager calmement dans les cars. Dans celui où j’étais, un jeune homme a marché par inadvertance sur les pieds d’un monsieur alors qu’ils étaient tous les deux debout dans le car. Furieuse, la victime se met à crier au jeune homme et à le traiter de tous les noms. La réplique ne s’est pas fait attendre car au lieu de s’excuser, le jeune homme a trouvé déplacé la façon dont il a été traité alors que c’était juste un accident. Le car était sans dessus-dessous et tout le monde voulait y mettre son grain de sel en prenant parti pour l’un ou pour l’autre. Dans mon coin je me demandais si ce petit acte involontaire devait causer autant de bruits.
Plus tard au bureau, le coup de fil d’un mai m’a rappelé l’histoire du bus et j’ai commencé à cogiter comme une sociologue sur les comportements des gens et leurs motivations. Cet ami me donnait son impression sur l’an du Président  Macky Sall à la tête du Sénégal qui se résume en une seule phrase «  La disparition de la monnaie courante qui a comme conséquence la susceptibilité des populations ».
Dans un premier temps ça parait drôle mais en y réfléchissant  je me suis dise qu’il a peut être raison.
En effet, l’argent occupe une place importante dans la société, elle nourrit toutes relations et maintien la cohésion dans une société. Entre le père et sa famille, entre le mari et son épouse, entre le chauffeur et son client, entre le commerçant et son client, entre patron et son employé etc. dans toutes ces relations, l’argent occupe une place de choix.  Alors que devient une société sans argent ? Une société sans transaction ? J’ai repensé à l’incident du matin en me demandant si ce monsieur si nerveux et intolérant avait laissé de la dépense quotidienne chez lui. Je me demandais aussi si je le jeune homme a un emploi pour soutenir ses parents. Dans les deux cas, l’argent est toujours mis en relief.
Si on revient sur ce bilan du nouveau régime, l’on se rend compte que le SENEGAL est en train de vivre une crise financière sans précédant. L’argent ne circule plus et tous les nerfs sont tendus. Pour un rien les gens se battent comme des animaux, l’intolérance gagne du terrain. Mais a qui la faute de cette tension sociale ? Au régime en place ? Ce régime qui, dés son accession a commencé à nous parler de fuites de milliards, ce régime qui depuis un an, n’arrête pas de crier au voleurs sans en attraper de grands. Ils nous disent que 4 mille milliards de nos francs ont été transférés mais ils peinent à nous le prouver et à nous dire où sont jalousement gardés ces milliards. Ils nous disent que le fils de l’ancien président  a volé lui seul 690 milliards mais ils attendent encore les preuves. Cependant, dans un pays avec un système étatique qui fonctionne, comment autant d’argent peut –il disparaitre sans traces visibles ? Comment une personne peut-elle voler autant de milliard sans être soupçonné ? N’y aurait-il pas de complices très bien placés dans le système et qui sont des fonctionnaires payés par le peuple pour faire marcher le pays ? Ou étaient le ministère des finances, le trésor public ou même les contrôleurs financiers à cette période ? Vous ne nous direz pas que personne ne s’en est rendu compte jadis. Où est allé tout cet argent s’ils ne sont pas dans les comptes des incriminés ? Dans nos poches à nous peut être ? Je me pose cette question quand je pense au mode de vie des sénégalais et la façon dont nous cohabitons avec les politiques. Qui n’a jamais reçu une grande enveloppe financière des mains d’une personnalité à qui on a parrainé une soirée, un combat de lutte ou même une cérémonie religieuse ? Combien de personnes ont pu se rendre en pèlerinage avec un billet offert par tel ou tel ministre ? Dés lors, ne sommes nous pas tous des receleurs et par conséquent  aussi coupables ?
Le pays souffre aujourd’hui de faim et de soif alors que notre cher président est aphone. Mon ami me dirait encore avec le sourire aux lèvres «  Je vous l’avais pourtant dit, vous avez fait une grave erreur de casting. Vous vouliez que Wade parte et vous aviez les arguments, il va certainement partir mais vous n’avez pas suffisamment réfléchi au profil de celui qui viendra après Wade ».
Le président est muet, tandis que son premier ministre, au lieu de mettre en place des stratégies de relance des finances de notre pays, cherche  à nous divertir en s’attardant sur un bilan théorique et chimérique. Interpelé sur le développement de notre économie, il n’a trouvé comme réponse qu’à nous rappeler l’école où il a fait ses études supérieures. Etre sorti d’une prestigieuse école est une chose, mais mettre en applications les leçons apprises en est une autre. Etant le fils du père qu’il a eu, il n’est point surprenant qu’il fréquente les meilleurs écoles. Nous n’avons pas besoin de polémiques politiciennes, nous avons besoins d’argent pour sortir notre pays de sa situation désastreuse. Les investisseurs ont peur de placer leurs sous au Sénégal par ce qu’ils n’entendent parler que de vol ou de recel de milliards. Nous avons besoin d’un Etat capable. Un Etat efficient, un Etat juste.
Ramenez-nous nos sous s’il vous plait ou taisez-vous et laissez nous mourir de fin et de soif pour rendre comptes aux prochaines échéances électorales. C’est en ce moment là que nous vous demanderont votre bilan exhaustif pour pouvoir vous donner la note que vous mériterez.
Aminata NDIAYE